Fidel
Soldado de las Ideas
Les dépêches de presse nous l’ont annoncé. Il est de la classe Astute, le premier en chantier en Grande-Bretagne depuis plus de vingt ans.
Si elles sont brèves, elles ont l’avantage de permettre aux cent douze organes de presse étrangers accrédités dans notre pays, qui les reçoivent préalablement, d’en publier de larges extraits ; si elles sont longues, elles me donnent la possibilité d’analyser plus à fond, autant que je le souhaite, des concepts déterminés qui me semblent importants pour que notre peuple, principal protagoniste face à toute agression éventuelle, et d’autres pays placés dans des circonstances similaires disposent d’éléments pour porter un jugement.
Pour la première fois avant que le projet de résolution cubaine de condamnation au blocus soit présenté aux Nations Unies, comme chaque année ; le Président des Etats-Unis annonce qu’il adoptera de nouvelles mesures afin d’accélérer chez nous, la « période de transition », ce qui équivaut à la reconquête de Cuba par la force.
Lula a chaleureusement rappelé devant moi sa première visite à Cuba en 1985 : il était venu participer à une réunion que notre pays avait convoquée afin d’analyser le problème de la dette extérieure écrasante et au cours de laquelle les représentants des tendances politiques, religieuses, culturelles et sociales les plus variées avaient exposé leurs vues et débattu, préoccupés par ce drame asphyxiant.
Je n’aime pas passer pour quelqu’un de vindicatif et de désireux de harceler un adversaire. Je m’étais même promis d’attendre un peu pour voir comment tourneraient les contradictions entre Bush et ses alliés européens sur une question aussi vitale que les changements climatiques. Mais George W. Bush a dépassé les bornes dans des déclarations rapportées par une dépêche de l’AP de vendredi dernier. Le président des Etats-Unis a affirmé qu’il se rendrait au Vatican « l’esprit ouvert et très désireux d’écouter le pape », et il a assuré qu’il « partageait avec lui les valeurs de respect de la vie, de la dignité humaine et de la liberté ».
Le représentant le plus authentique du système de terreur que la puissance la plus redoutable qu’ait connue notre planète a imposé au monde grâce à sa supériorité technologique, économique et politique est sans nul doute George W. Bush. Nous faisons donc nôtre la tragédie du peuple étasunien et ses valeurs morales. Ce n’est que de la Maison-Blanche que pouvaient partir les instructions données à Kathleen Cardone, juge de la cour fédérale d’El Paso (Texas), de libérer sous caution, vendredi dernier, Luis Posada Carriles.
Je veux parler d’une Chilienne, Elena Pedraza, spécialiste de haut niveau en physiothérapie. Elle a visité Cuba pour la première fois voilà plus de trente cinq ans. Allende, médecin de profession, n’était pas encore président du Chili. La Révolution cubaine n’avait pas encore huit ans, mais elle formait déjà à toute allure des professeurs, des médecins, des physiothérapeutes et des spécialistes en tous genres.
Comme promis, je suis en train de rédiger de nombreuses réflexions. Une d’entre elles aborde les idées essentielles du livre de Greenspan, l’ancien président de la réserve fédérale, laquelle je formulerai en reprenant ses propres mots. Dans ce texte on perçoit clairement la prétention impérialiste de continuer à acheter le monde et ses ressources naturelles et humaines en payant avec du papier-monnaie parfumé.
Le 2 avril 1999, je fis parvenir mon second message à Milosevič par l’intermédiaire de notre mission à l’ONU :
Je tiens tout d’abord, en abordant cette question, à rappeler les affirmations de Roberto González, avocat, fils d’une famille cubaine réfugiée aux Etats-Unis durant la tyrannie de Batista et rentrée au pays au triomphe de la Révolution. Il est né, tout comme René, aux Etats-Unis durant le séjour de la famille là-bas. Il n’a cessé de se battre pour obtenir la libération de son frère René, incarcéré d’une manière cruelle et injuste en même temps que quatre autres héros qui défendaient leur peuple du terrorisme.
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