Fidel
Soldado de las Ideas
La nation coréenne, que sa culture spécifique différencie de ses voisins chinois et japonais, existe depuis trois mille ans, cette antiquité qu’elle partage avec la plupart des sociétés d’Asie, dont la vietnamienne, la distinguant aussi absolument des cultures occidentales dont certaines ont moins de deux cent cinquante ans.
Le 19 octobre 1950, plus de quatre cent mille combattants chinois, des volontaires, franchirent le Yalu sur instructions de Mao Zedong et partirent contrer es troupes étasuniennes qui avançaient vers la frontière chinoise et qui, surprises par l’action énergique du pays qu’elles avaient sous-estimé, durent reculer jusqu’aux abords de la côte méridionale sous la poussée des forces combinées des Chinois et des Nord-Coréens. Staline, qui était extrêmement précautionneux, coopéra bien moins que ce qu’attendait Mao, mais d’une façon utile toutefois : des Mig-15 pilotés par des Soviétiques sur un front limité de seulement quatre-vingt-dix-huit kilomètres, qui protégèrent à l’étape initiale la progression intrépide des forces terrestres. Celles-ci récupérèrent Pyongyang et réoccupèrent Séoul, défiant les attaques incessantes des forces de l’air étasuniennes, les plus puissantes jamais réunies alors.
Je reprends pour l’essentiel les déclarations de l’ambassadeur étasunien en Colombie, William Brownfield, la presse et la télévision de ce pays, la presse internationale et d’autres sources. L’étalage de technologie et de ressources économiques utilisés est impressionnant.
L’un des organes de presse les plus hostiles des Etats-Unis envers Cuba, de la Floride, raconte les faits comme suit :
J’ai parlé dans des réflexions antérieures de lingots d’or déposés dans les sous-sols des tours jumelles. Cette fois-ci, le sujet est bien plus complexe et difficile à croire.
J’ai parlé voilà sept jours d’un des grands personnages de l’Histoire, Salvador Allende, dont tout le monde a commémoré avec une vive émotion et un respect profond le premier centenaire de sa naissance. Personne n’a vibré en revanche, ni même évoqué le 24 octobre 1891, date à laquelle – dix-huit ans avant le frère chilien que nous admirons – est né le despote dominicain Rafael Leónidas Trujillo.
C’est Reagan qui créa la Fondation nationale cubano-américaine dont le rôle sinistre vis-à-vis du blocus et du terrorisme contre Cuba apparaîtrait au grand jour quelques années plus tard quand le gouvernement des Etats-Unis déclassa des documents secrets, bien que toujours surchargés de ratures. L’avoir su avant n’aurait pas changé notre conduite pour autant.
Quand, dans mes réflexions antérieures, j’ai demandé à McCain ce qu’il pensait des Cinq Héros antiterroristes cubains, je l’ai fait en pensant à ce qu’il écrit à la page 206 de son livre Faith of my Fathers, préparé avec la collaboration de son adjoint Mark Salter :
L’Empire ne se résigne pas à être l’unique perdant de la réunion du Groupe de Rio, tenue à Saint-Domingue le 7 mars dernier. Il tient à monter de nouveau sa baraque foraine. Il n’est pas difficile de le prouver.
Les articles que j’ai signalés dans mes Réflexions d’hier, 14 février, ont été écrits ces deux ou trois jours passés.
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