Fidel
Soldado de las Ideas
Il m’a décrit les exploits du peuple chinois ces dix derniers mois. De fortes chutes de neige hors saison, un séisme qui a dévasté des territoires équivalant à trois fois la superficie de Cuba et la crise économique internationale la plus grave depuis la Grande Dépression des années 30 ont frappé cette immense nation de 1,3 milliard d’habitants.
« Partons des réalités actuelles, ne planons pas sur des nuages d’illusions et de tromperies, cherchons dans l’ordre politique et économique injuste imposé au monde la grande cause qui explique vraiment et essentiellement pourquoi nous n’avons pas les ressources que nous souhaiterions posséder pour rendre le sort de tous nos enfants plus humain. »
Bush était tout réjoui d’avoir Lula à sa droite au dîner de vendredi. Hu Jintao, qu’il respecte du fait de l’immense marché que représente son pays, de sa capacité à produire des biens de consommation bon marché et de l’ampleur de ses réserves en dollars et en bons du trésor étasuniens, il l’avait assis à sa gauche.
Certains des gouvernements qui nous soutiennent ne manquent pas de dire, à en juger par des déclarations récentes, qu’ils le font pour faciliter la transition à Cuba. Transition vers où ? Vers le capitalisme, le seul système auquel ils croient comme à un dogme. Pas la moindre reconnaissance envers le mérite d’un peuple qui, en butte à presque un demi-siècle de sanctions économiques et d’agressions cruelles, a défendu une cause révolutionnaire qui, de pair avec sa morale et son patriotisme, lui a donné des forces pour résister.
Il peut s’affaiblir. En tout cas, il a commencé à pleuvoir sur presque tout le territoire national, sur des zones agricoles déjà saturées d’humidité à cause des pluies récentes et sur des barrages déjà bien remplis par suite des cyclones Gustav et Ike, dont il faudra déverser les eaux dans les vallées et les champs cultivés, comme cela s’est passé fin août début septembre. Ce cyclone-ci a été baptisé du nom trompeur de Paloma.
Demain sera une journée très importante. L’opinion mondiale sera attentive aux élections aux USA. Il s’agit de la nation la plus puissante de la planète. Alors qu’elle ne compte que 5 p. 100 de la population mondiale, elle absorbe pourtant tous les ans d’énormes quantités de pétrole et de gaz, de minerais, de matières premières, de biens de consommation et de produits sophistiqués provenant de l’étranger, dont beaucoup, notamment les carburants et les minerais, ne sont pas renouvelables.
Ce n’est pas l’injection d’argent aux pays en développement que je critique en soi dans mes Réflexions d’hier, selon l’interprétation de certaines dépêches de presse.
A la clôture de la douzième session ordinaire de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (La Havane)
« Sans socialisme, sans Révolution, que signifieraient nos vies ? Quel avenir aurait notre peuple ? C’est la nation cubaine que nous défendons ; c’est l’indépendance nationale que nous défendons. »
Chávez a parlé à Zulia du « camarade Sarkozy », non sans ironie, mais sans intention de blesser le président en exercice de l’Union européenne : compte tenu de ce que ce dernier a affirmé à Beijing, c’était plutôt une sorte d’hommage à sa sincérité.
« Les impérialistes finiront bien par apprendre ce qu’est une force sociale de ce genre. Lénine disait qu’une révolution vaut dans la mesure où elle sait se défendre. A vrai dire, notre Révolution a prouvé qu’elle était capable de se défendre, et qu’elle se défend avec de puissants moyens.»
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