INFORMATION OFFERTE AU PEUPLE CUBAIN PAR FIDEL CASTRO À LA RADIO ET À LA TÉLÉVISION, LE JEUDI 13 JUIN 2002

Quand voilà exactement huit jours, le mercredi 5 juin, je me suis réuni avec les dirigeants des organisations de masse pour analyser le projet qu’ils se proposaient de présenter à l’Assemblée nationale, après approbation de leurs directions nationales, en réponse au discours de monsieur W. Bush devant la mafia terroriste de Miami, je leur ai proposé trois choses : 1) débattre publiquement de l’idée devant tout le peuple ; 2) mobiliser la nation entière pour soutenir une réponse si juste, si digne et si retentissante ; 3) offrir à chaque citoyen en âge de voter et possédant le plein exercice de ce droit la possibilité de souscrire à ce projet historique et de le faire sien.

Allocution prononcée par Fidel Castro Ruz, président de la République de Cuba, à la Tribune publique, sur la place de la Révolution Antonio Maceo de Santiago de Cuba, le 8 juin 2002

M. W. Bush en proclamant le 20 septembre 2001 que quiconque n’appuierait son projet de guerre contre le terrorisme serait considéré un terroriste et s’exposerait à ses attaques, il méconnaissait ouvertement les prérogatives des Nations Unies et assumait, en vertu de sa puissance militaire, le rôle de maître et de gendarme du monde . Ceux d’entre nous qui sommes familiers de la littérature marxiste ont compris que ce jour-là, W. Bush venait de faire son 18 Brumaire. Les historiens de l’avenir diront quelle a été la réaction des dirigeants politiques de l’immense majorité des pays : la panique et la peur se sont emparées de la plupart d’entre eux.

La réponse par retour du courrier

La réponse ne s’est pas fait attendre : à peine quelques heures. De la bouche de Rahm Emmanuel, le chef de cabinet de la Maison-Blanche. Peu importe qu’il se soit gardé de mentionner mes modestes Réflexions, l’important est la réponse.

Allocution prononcée par le président de la République de Cuba, Fidel Castro Ruz, à la Tribune publique de la Révolution, au cours du meeting de protestation et de condamnation du blocus, des calomnies et des menaces du président Bush, sur la place Général Calixto García (Holguín), 1er juin 2002

Quelle ironie d’écouter monsieur W. Bush, le 20 mai dernier, où il s’est donné en spectacle devant son auditoire de Miami, parler haut et fort d’indépendance et de liberté – non pour Porto Rico, mais pour Cuba – et beaucoup aussi de démocratie – non pour la Floride, mais pour Cuba ! Monsieur W. a mis notamment l’accent sur la défense de la propriété privée, comme si elle n’existait pas à Cuba.

Les contradictions entre la politique d’Obama et l’éthique

Certains poussent des cris d’orfraie si vous exprimez la moindre opinion critique au sujet de cet important personnage, même si vous le faites d’une manière décente et respectueuse, le tout accompagné toujours de piques, subtiles ou non, de la part de ceux qui possèdent les moyens de les divulguer et qui les convertissent en ingrédients de la terreur médiatique qu’ils imposent aux peuples pour soutenir l’insoutenable.

Allocution prononcée par Fidel Castro Ruz, président du Conseil d’État de la République de Cuba, au Grand Amphithéâtre de l'Université centrale du Venezuela, le 3 février 1999

Un jeune président venait, à la suite d'une victoire politique spectaculaire et soutenue par un océan de peuple, de prendre possession de sa nouvelle fonction à peine vingt-quatre heures plus tôt. Telle fut la raison de ma visite au Venezuela, aux côtés de nombreux autres invités. Et les autorités et les étudiants de l'Université citée plus haut s'entêtèrent à me faire prononcer une conférence, de celles qu'on appelle en Amérique latine magistrale, ce qualificatif ne pouvant que faire monter le rouge au front et l'angoisse chez celui qui, comme moi, n'est pas professeur universitaire et n'a rien appris d'autre que le modeste métier d'utiliser la parole pour transmettre ce qu'il pense à sa manière à lui et dans son propre style.

 

PERCER À JOUR LA PENSÉE DU NOUVEAU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS

Ce n’est pas trop malaisé. À peine entré la Maison-Blanche, Barack Obama a déclaré qu’avant de restituer à son propriétaire légitime le territoire occupé par la base navale à Guantánamo, il fallait en premier lieu soupeser si cela porterait atteinte, si peu que ce soit, à la capacité défensive des Etats-Unis.

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