Fidel
Soldado de las Ideas
L’Assemblée générale des Nations Unies, censément la plus haute autorité politique de la planète, a été convoquée, le mardi 26 octobre, pour analyser une résolution si réitérée qu’elle en est devenue familière : « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les États-Unis d’Amérique », la résolution la plus débattue, la plus votée dans l’histoire de cette Organisation, mais jamais encore mise en œuvre à ce jour.
Quels sauvages ! me suis-je exclamé après avoir lu jusqu’à la dernière ligne les révélations que le fameux journaliste Seymour Hersh a publiées dans Democracy Now et qui sont présentées comme l’une des vingt-cinq nouvelles les plus censurées aux États-Unis. Le texte, intitulé : « Les crimes de guerre du général étasunien Stanley McChrystal », a été inclus dans le Project Censored[...]
Il est des moments où les militaires exercent des pressions fortes, persistantes et réitérées. Obama donne l’image d’un président auquel on résiste et qu’on défie, comme cela se passait dans l’ancienne Rome quand l’Empire dépendait uniquement du pouvoir des légions.
À 17 h 12, les condamnations du putsch se multiplient. Les leaders latino-américains les plus prestigieux, tels Chávez et Evo, font des dénonciations énergiques. L’OEA est réunie sans alternatives. Ses membres s’indignent, et même la Chinchilla proteste ; jusqu’au nouveau président colombien a dit qu’il appuyait Correa.
Le 6 août dernier, pour le soixante-cinquième anniversaire de ce crime monstrueux, le chercheur canadien Michel Chossudovsky a reproduit ce que Truman avait écrit dans son journal, onze jours avant le largage de la bombe : « Nous avons découvert la bombe la plus terrible dans l’histoire du monde. Ce pourrait être la destruction par le feu prédite dans la vallée de l’Euphrate, après l’arche de Noé… Cette arme va être utilisée contre le Japon...
Votre slogan si important : « Apprend des guerres passées pour bâtir un avenir de paix », aura toujours un sens, bien entendu, mais à plus forte raison aujourd’hui. J’ose dire, sans crainte de me tromper, que l’humanité n’a jamais vécu un moment si périlleux.
Pour eux, la seule forme d’éviter le recours aux armes atomiques est de les supprimer. Le peuple étasunien, situé à un endroit privilégié de la planète qui lui permet de jouir des niveaux de vie et de richesse les plus élevés au monde malgré ses incroyables gaspillages de ressources non renouvelables, devrait être celui qui s’intéresse le plus à l’information qu’offre les scientifiques. Pourtant, combien d’espace les médias consacrent-ils à ce sujet ?
Soudain, tandis que j’écrivais ces Réflexions, je me suis rappelé que la France était la troisième puissance nucléaire de la planète et que Sarkozy possédait lui aussi un attaché-case qui contient les codes autorisant le lancement de l’une des plus de trois cents bombes que possède ce pays. De quel droit moral peut-on dès lors lancer une attaque contre l’Iran, que l’on condamne pour sa prétendue intention de fabriquer une bombe atomique ? Où sont la sagesse et la logique de cette politique ?
Intervient à la séance plénière de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, à Durban (Afrique du Sud)
Nous vivons un moment exceptionnel de l’histoire humaine. Qui se divisait, quand je l’étudiais à l’école voilà trois quarts de siècle, en Antiquité, Moyen-âge, Moderne et Contemporaine, mais que Karl Marx a qualifiée génialement de préhistoire. Notre époque est le fruit du développement incroyable des forces de production sous l’effet de la science et la technologique, avec les retombées qu’il implique sur la conscience et la vie matérielle de notre espèce.
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