Fidel
Soldado de las Ideas
Un puissant séisme de magnitude 8,9 a ébranlé aujourd’hui le Japon. Le plus préoccupant, c’est que les premières nouvelles font état de milliers de morts et de disparus, des chiffres vraiment inhabituels dans un pays développé où toutes les constructions sont antisismiques. (...) Un autre séisme de nature politique et potentiellement plus grave, concerne la Libye et touche d’une façon ou d’une autre tous les pays.
Nous sommes contre la guerre intestine en Libye, en faveur de la paix immédiate et du plein respect de la vie et des droits de tous les citoyens, sans intervention étrangère, car celle-ci ne servirait qu’à prolonger le conflit et à favoriser les visées de l’OTAN.
L’Empire et l’OTAN – sérieusement inquiets devant la vague révolutionnaire déclenchée dans le monde arabe qui produit une grande partie du pétrole sur lequel repose l’économie de consommation des pays développés et riches – ne pouvaient pas laisser filer l’occasion du conflit interne surgi en Libye pour promouvoir une intervention militaire. Les déclarations formulées par l’administration étasunienne dès le premier moment ont été catégoriques à cet égard.
Le génie s’est échappé de la bouteille, et l’OTAN ne sait pas comment le contrôler.Il va s’efforcer de tirer le plus gros profit des regrettables événements libyens. Nul n’est capable de savoir actuellement ce qu’il se passe dans ce pays. L’Empire a fait publier par ses médias toutes sortes de chiffres et de versions, jusqu’aux plus saugrenus, afin de semer le chaos et la désinformation.
Il faudra attendre le temps nécessaire pour connaître vraiment ce qu’il a de vrai et de mensonges ou de semi-vérités dans ce qu’on nous dit de la situation chaotique en Libye. Ce qui est absolument évident à mes yeux, c’est que l’administration étasunienne se fiche bien de la paix en Libye et qu’elle n’hésitera pas à donner l’ordre à l’OTAN d’envahir ce riche pays, peut-être même dans quelques heures ou quelques jours.
Le sort de Moubarak est jeté, et jusqu'à l’appui des États-Unis ne pourra pas sauver son gouvernement. Le peuple égyptien est intelligent ; il a, au cours de sa glorieuse histoire, laissé son empreinte dans la civilisation humaine. « Du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent », s’exclama, dit-on, Bonaparte à un moment d’exaltation où la révolution des Encyclopédistes le conduisit à cette extraordinaire rencontre de civilisations.
L’ordre universel en place a été imposé à la fin de la Deuxième Guerre mondiale par les États-Unis qui se sont réservé tous les privilèges. Obama n’a aucun moyen de gérer le panier de crabes qu’ils ont créé. Le gouvernement s’est effondré voilà quelques jours en Tunisie où les États-Unis avaient imposé le néolibéralisme, ravis de leur prouesse politique. Le mot démocratie avait été rayé des listes.
On attendait avec intérêt le discours du président sur l’état de l’Union, après ce qu’il avait dit le 12 janvier à l’Université de Tucson (Arizona) au sujet de l’attentant qui avait eu lieu dans cette ville quatre jours plus tôt : six tués et quatorze blessés, dont la jeune représentante démocrate, Gabrielle Giffords, élue pour la troisième fois au Congrès national et contraire à la loi contre les émigrants votée par cet État, qui fait partie du territoire volé au Mexique après la guerre injuste de 1848.
Si les millions de tonnes de soja et de maïs utilisés pour fabriquer des biocarburants étaient consacrés à la production d’aliments, la flambée des prix s’arrêterait, et les scientifiques du monde pourraient alors proposer des formules à même en quelque sorte d’enrayer, voire d’inverser la situation. On a perdu trop de temps. Il est temps de faire quelque chose.
Je l’ai entendu hier rendre hommage, à l’Université de Tucson, aux six personnes assassinées et aux quatorze blessées en Arizona, en particulier à la représentante démocrate de cet État, grièvement blessée d’une balle dans la tête.(...) Néanmoins, Obama n’a pas condamné moralement la politique qui a inspiré une telle action.
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