CÉRÉ­MONIE INAUGURALE DE LA CONFÉRENCE IN­TERNATIONALE DE SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DES PEUPLES AFRICAINS ET ARABES CONTRE L'IMPÉRIALISME ET LA RÉACTION, ADDIS ABEBA (ETHIOPIE), LE 14 SEPTEMBRE 1978

L'internationalisme révolutionnaire est une loi de notre lutte. Isolés, nous serions incapables de triompher. L'aide la plus importante, tout comme l'aide la plus modeste des rébellions populaires nous fortifient tous, car elle est l’expression d'une humanité nouvelle qui lutte pour une société plus juste. Nous sommes infiniment plus puissants que l'impérialisme et ses valets, car nous sommes les artisans du progrès social et les porte-drapeaux de la justice. L’histoire est de notre côté, et nos idées, scientifiques et justes, sont invincibles.

A LA CÉRÉMONIE FUNÈBRE EN L'HONNEUR DES CUBAINS MORTS A LA GRENADE EN FAISANT FACE A L’ATTAQUE IMPÉRIALISTE YANKEE, Place de la Révolution, La Havane, lundi 14 novembre 1983

Ces hommes que nous inhumons cet après-midi ont lutté pour nous et pour le monde. On pourrait croire à des cadavres. C'est en cadavres que Reagan veut convertir tout notre peuple, hommes, femmes, vieillards et enfants ; c'est en cadavres qu'il veut convertir l'humanité tout entière. Mais les peuples lutteront pour préserver leur indépendance et leur vie ; ils lutteront pour éviter que le monde ne soit converti en un immense cimetière ; ils lutteront et paieront le prix qu’il faudra pour que l'humanité survive.

ALLOCUTION À LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES ÉTABLISSEMENTS HUMAINS (HABITAT-II), Istanbul (Turquie), 14 juin 1996

Les mouvements migratoires internes et externes ont eu leur origine dans ce même développement inégal et injuste dans et hors des pays. Si on ne comprend pas ça, on ne comprendra rien à la question des établissements humains et à ses solutions éventuelles. On parle beaucoup aujourd’hui d’économie globale et d’avancées techniques. A quoi bon si ceci ne règle pas les problèmes de l’homme, si les pays riches sont toujours plus riches et les pays pauvres toujours plus pauvres ? Avec quelles ressources donnerons-nous l’éducation, la santé, des aliments, un logement et un emploi non seulement à ceux qui vivent aujourd’hui dans le monde, mais encore aux presque cent millions d’êtres humains qui entrent tous les ans dans la vie ? Si, malgré la reconversion industrielle et la révolution technologique, les pays capitalistes développés eux-mêmes ont toujours plus de chômage, que nous reste-t-il à nous, les parias de la Terre ?

ALLOCUTION PRONONCÉE PAR FIDEL CASTRO RUZ, EN SA QUALITÉ DE PRÉSIDENT DU MOUVEMENT DES PAYS NON ALIGNÉS, À LA TRENTE-QUATRIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES NEW YORK LE 12 OCTOBRE 1979

Nous sommes quatre-vingt-quinze pays de tous les continents, qui représentons l’immense majorité de l’humanité. Nous sommes unis par la détermination de défendre la collaboration entre nos pays, le libre développement national et social, la souveraineté, la sécurité, l’égalité et l’autodétermination. Nous sommes associés dans l’effort pour changer le système de relations internationales actuel, fondé sur l’injustice, l’inégalité et l’oppression. Nous agissons en politique internationale comme un facteur global indépendant.

Le président cubain, Raul Castro, arrive à Paris

Le président cubain, Raul Castro, est arrivé aujourd'hui à Paris pour réaliser, les 1er et 2 février, une visite officielle en France à l'invitation de son homologue François Hollande.
 
La délégation cubaine de haut niveau est également formée de Ricardo Cabrisas, vice-président du Conseil des ministres, de Bruno Rodríguez, ministre des Affaires étrangères et Ricardo Malmierca, ministre du Commerce extérieur et des Investissements étrangers.

Fidel Castro reçoit José Mujica à La Havane

Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, a reçu ce vendredi à La Havane José Mujica, ex-président uruguayen, qui a participé dans notre capitale à la seconde conférence «Avec tous et pour le bien de tous » sur l'actualité de la pensée de José Marti.
 

Meeting d’amitié Libyo-Cubain, à Tripoli, le 9 mars 1977

Peu importent les manœuvres auxquelles les impérialistes auront recours pour isoler la Libye ! Peu importe le soutien que leur offriront les gouvernements réactionnaires ! La réaction ne sera pas éternelle ; la révolution triomphera, non seulement en Libye mais dans tout le monde arabe. De plus, le peuple libyen n’est ni ne sera jamais seul ; le peuple libyen a des amis fermes et loyaux. Le peuple libyen jouit de la sympathie des gouvernements progressistes du monde arabe et des masses de la nation arabe. Et si, comme ça a été le cas pour Cuba, elle profite de l'appui des États et des gouvernements progressistes, ainsi que des forces révolutionnaires du monde entier, la révolution libyenne est invincible. Aujourd’hui, la proclamation du pouvoir du peuple a renforcé la révolution libyenne.

Allocution au Forum Mondial Sur la Souveraineté Alimentaire, La Havane (Cuba), 7 septembre 2001

Les crimes qu’on commet dans notre monde contre l’immense majorité des peuples, autrement dit contre nous, sont bien plus graves qu’il ne paraît. Ainsi, en Europe, 30 femmes ou moins pour 100 000 meurent à l’accouchement ; dans le tiers monde, même s’il existe des différences entre les régions, il en meurt 500, voire 1 500 dans certains pays.Quant aux enfants, pour 173 enfants qui meurent avant cinq ans dans le tiers monde, il n’en meurt que 6 en Europe. Combien d’enfants tuons-nous tous les jours pour toutes ces causes ?

Intervention au Quatrième Congrès de la Fédération Latino-américaine des Journalistes (FELAJ), La Havane, le dimanche 7 juillet 1985

Nous savons qu'aucun embargo ne peut rien empêcher, et je prends Cuba en exemple. D'autres pays bénéficieraient de plus de soutien. Cuba n'en a eu aucun, parce qu'ils ont commencé par distribuer nos marchés. Nous, oui, nous étions les méchants; un pays socialiste, pensez donc, quelque chose de « terrible », quelque chose d' « infernal » ! Ça alors ! II faut condamner ces gens-là à l'enfer, hop, sans tarder, les liquider, comme on veut maintenant liquider les Nicaraguayens, comme on veut liquider n'importe quel pays révolutionnaire. La recette classique des impérialistes. Mais ils ne peuvent rien faire, j’en suis persuadé.

Manceuvres militaires pour le Vingtième Aanniversaire des FAR, le 7 décembre 1976

Ces expériences et ces enseignements de notre histoire revêtent une grande importance En effet, il est indispensable de se préparer constamment à l'action. Au moment de la guerre d'Angola, des centaines de milliers de Cubains voulaient apporter leur aide et participer à l'action. Nous pourrions même affirmer que c'était virtuellement le cas de tout le monde : les cadres du Parti et de l'Union des jeunes communistes, une quantité considérable de travailleurs. Toutefois, ils n'étaient pas tous prêts. Il ne s'agit pas d’aller à la guerre par simple bonne volonté, par enthousiasme et par courage ; encore faut-il être préparé, et bien préparé !De plus, n'oublions pas que le gros de nos Forces armées révolutionnaires est formé par la réserve, de telle sorte qu’il y a au moins huit réservistes pour chaque soldat permanent.

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