L'ambassadeur de Cuba à l'ONU à Genève, Juan Antonio Quintanilla, a rejeté devant le Conseil des droits de l'homme la partialité et l'utilisation de sources non confirmées dans les mécanismes et les procédures spéciales pour traiter la question.
 
Dans le prolongement des activités de la 51e session du Conseil, le diplomate est intervenu dans un dialogue interactif avec le groupe de travail sur la détention arbitraire, dans lequel il a insisté sur la nécessité d'une action objective sans résultats préconçus.
 
"Il est très important que le groupe de travail n'adopte pas ses vues sur les cas de manière préconçue, et qu'il prenne en compte les réponses des États. Le manque d'objectivité, la partialité et le peu ou l'absence de vérification de la véracité des sources restent un problème", a-t-il souligné.
 
Quintanilla a affirmé lors du forum que Cuba maintient un haut niveau de réponse aux demandes d'information de ce mécanisme.
 
À certaines occasions, nous avons eu besoin de temps supplémentaire pour demander aux autorités correspondantes des informations sur certaines personnes auxquelles le groupe  s’intéressait, a-t-il déclaré.
 
L'ambassadeur cubain auprès de l'ONU à Genève a réitéré le rejet de l'utilisation des procédures spéciales à des fins autres que la défense des droits de l'homme