Les bases militaires en Colombie: l´insécurité made in USA
C´est une insulte à l´intelligence d´affirmer que les nouvelles bases nord-américaines installées en Colombie, sanctifiées par l´accord passé entre Washington et Bogota, seront correctement contrôlées, et que leurs activités seront publiquement expliquées.
Il semble donc que ceux qui ont inventé ce genre de mensonge considèrent que la profonde blessure qui vient d´être ouverte en plein cœur de l´Amérique latine par l´annonce de leur installation, peut être soignée avec quelques comprimés d´aspirine.
Il y a évidemment des choses qui ne sont pas bonnes à dire, en particulier le fait que les nord-américains ont exigé qu´il n´y ait aucune présence de personnel colombien à l´intérieur de ces bases, ou même que les soldats gringos ne puissent pas être soumis aux lois locales s´ils se trouvent compliqués dans n´importe quel délit, comme c´est pourtant l´habitude internationalement.
Cela indique pourtant le peu de possibilités de contrôle qu´aura Bogota sur ce qui pourrait se passer à l´intérieur des enceintes de ces camps militaires, voire même l´impossibilité dans laquelle il se trouvera de savoir vraiment ce qui s´y passe. Le président de l´Equateur, qui est également l´actuel président pro tempore d´UNASUR, a lui-même averti que, même s´il existait un contrôle local sur ces bases, il serait impossible de déterminer ce que feraient les avions, les embarcations ou les troupes terrestres étrangères lorsqu´elles en sortiraient pour accomplir une mission déterminée.
Pour appuyer ses déclarations, il a donné l´exemple de la base de Manta, située dans son pays et maintenant démantelée. Il a expliqué que, par exemple, un avion pouvait informer qu´il allait essayer d´observer les routes suivies par des narcotrafiquants, tout en se livrant en réalité à de l´espionnage électronique dans le pays ou hors du pays, ou encore faire des relevés de terrain pour localiser certaines ressources naturelles.
C´est une possibilité réelle et on a tout à craindre lorsqu´on fait rentrer dans sa maison des personnages comme les gringos, car on peut s´attendre à n´importe quoi de la part de déprédateurs, d´escrocs et d´agresseurs de ce genre. Il est encore plus grave de leur offrir la possibilité de menacer et de semer l´inquiétude parmi les voisins.
La présidente argentine, Cristina Fernandez, a rappelé que la présence d´installations militaires étrangères dans un pays peut conduire à la perte de la souveraineté sur une partie de son territoire.
Elle a donné en exemple le cas des iles Malvines, occupées illégalement par la Grande Bretagne, et qui abritent contre la volonté de Buenos Aires des installations militaires de cette puissance européenne.
On pourrait également citer l´exemple des installations militaires qui avaient converti le canal de Panama en un territoire hors du contrôle du peuple de l´isthme centre-américain et qui avaient été le point de départ d´agressions et d´invasions à d´autres pays de la région. Mais également celui de la bases navale de Guantanamo, occupée illégalement par la Maison Blanche à l´est de Cuba, et même convertie en centre de torture de « combattants ennemis », un euphémisme inventé par l´administration de George W. Bush pour parler des prisonniers faits au cours de la croisade globale antiterroriste commencée par son administration, mais qui n´est toujours pas terminée.
Il semble donc que ceux qui ont inventé ce genre de mensonge considèrent que la profonde blessure qui vient d´être ouverte en plein cœur de l´Amérique latine par l´annonce de leur installation, peut être soignée avec quelques comprimés d´aspirine.
Il y a évidemment des choses qui ne sont pas bonnes à dire, en particulier le fait que les nord-américains ont exigé qu´il n´y ait aucune présence de personnel colombien à l´intérieur de ces bases, ou même que les soldats gringos ne puissent pas être soumis aux lois locales s´ils se trouvent compliqués dans n´importe quel délit, comme c´est pourtant l´habitude internationalement.
Cela indique pourtant le peu de possibilités de contrôle qu´aura Bogota sur ce qui pourrait se passer à l´intérieur des enceintes de ces camps militaires, voire même l´impossibilité dans laquelle il se trouvera de savoir vraiment ce qui s´y passe. Le président de l´Equateur, qui est également l´actuel président pro tempore d´UNASUR, a lui-même averti que, même s´il existait un contrôle local sur ces bases, il serait impossible de déterminer ce que feraient les avions, les embarcations ou les troupes terrestres étrangères lorsqu´elles en sortiraient pour accomplir une mission déterminée.
Pour appuyer ses déclarations, il a donné l´exemple de la base de Manta, située dans son pays et maintenant démantelée. Il a expliqué que, par exemple, un avion pouvait informer qu´il allait essayer d´observer les routes suivies par des narcotrafiquants, tout en se livrant en réalité à de l´espionnage électronique dans le pays ou hors du pays, ou encore faire des relevés de terrain pour localiser certaines ressources naturelles.
C´est une possibilité réelle et on a tout à craindre lorsqu´on fait rentrer dans sa maison des personnages comme les gringos, car on peut s´attendre à n´importe quoi de la part de déprédateurs, d´escrocs et d´agresseurs de ce genre. Il est encore plus grave de leur offrir la possibilité de menacer et de semer l´inquiétude parmi les voisins.
La présidente argentine, Cristina Fernandez, a rappelé que la présence d´installations militaires étrangères dans un pays peut conduire à la perte de la souveraineté sur une partie de son territoire.
Elle a donné en exemple le cas des iles Malvines, occupées illégalement par la Grande Bretagne, et qui abritent contre la volonté de Buenos Aires des installations militaires de cette puissance européenne.
On pourrait également citer l´exemple des installations militaires qui avaient converti le canal de Panama en un territoire hors du contrôle du peuple de l´isthme centre-américain et qui avaient été le point de départ d´agressions et d´invasions à d´autres pays de la région. Mais également celui de la bases navale de Guantanamo, occupée illégalement par la Maison Blanche à l´est de Cuba, et même convertie en centre de torture de « combattants ennemis », un euphémisme inventé par l´administration de George W. Bush pour parler des prisonniers faits au cours de la croisade globale antiterroriste commencée par son administration, mais qui n´est toujours pas terminée.
Source:
Agence Cubaine d´Information (ACN)
Date:
02/09/2009