Le président cubain évoque la libération des assaillants de la Moncada
Le président cubain Miguel Díaz-Canel rappelle aujourd'hui par le biais de son compte Twitter la signification des assauts lamcés par des jeunes révolutionnaires contre la caserne Moncada à Santiago de Cuba et Carlos Manuel de Céspedes à Bayamo en 1953, à l'occasion du 68e anniversaire de la libération des assaillants.
"Fidel : Et il est bon de se souvenir des minutes d'adversité, de se souvenir des minutes au cours desquelles les réalités actuelles n'étaient que des rêves, il est bon de se souvenir de la lutte, il est bon de se souvenir du sacrifice et de la douleur que les victoires ont coûté, il est bon parce que nous en tirons des enseignements, il est bon parce qu'il nous dit que sur le chemin des peuples rien n'est facile, il nous enseigne que les peuples pour conquérir ces choses auxquelles ils aspirent doivent (...) lutter très fort, et que les peuples ne peuvent pas se décourager dans l'adversité", a écrit le leader cubain sur le réseau social.
Avec l’emprisonnement des survivants du massacre perpétré par la dictature de Fulgencio Batista (1955-1956) contre les assaillants des forteresses, le tyran entendait étouffer le soulèvement et punir de manière exemplaire l'audace de ceux qui avaient pris les armes.
Une forte pression populaire a contraint le régime à accorder une amnistie et, le matin du 15 mai 1955, Fidel Castro et ses camarades sont libérés après 19 mois passés dans la prison nationale pour hommes de l'île des Pins, également connue sous le nom de prison modèle.