Sans culture, pas de liberté possible
« Sans culture, pas de liberté possible »,
a dit Fidel, soit : « Être cultivé est la seule manière d’être libre ».
Ainsi l’affirma Martí, et le vécut, et le pratiqua.
Ainsi le cultive Fidel, et le vit, et le pratique…
Voilà comment débutait mon poème à Fidel pour son 80e anniversaire.
Aujourd’hui, dix ans après, je contemple Fidel comme cadeau à l’humanité…
Et je me rappelle ma première visite à Cuba en 1956,
Comme touriste universitaire, peu après l’arrivée du Granma.
Soudain, dans l’Est du pays, j’ai été arrêté par des officiers du dictateur Batista
Et flanqué toute une nuit dans une prison locale,
Quelques jours après, des soldats me tabassèrent deux ou trois heures dans une caserne de Santiago.
Je ne parlais pas espagnol, mais j’avais vu sur dans les journaux les photos
Des corps mutilés de jeunes assassinés en bord de route.
Je me rendis compte alors que mon « crime » était d’être jeune.
De retour à La Havane, je m’engageai à apporter un message à New York
à des sympathisants du Mouvement du 26-Juillet disant que Fidel vivait
et avait besoin d’une aide matérielle, et je remplis cette mission heureux et fier.