René González, un des 5 antiterroristes cubains condamnés aux États-Unis a rendu hommage, dans la province cubaine d'Artemisa, aux martyrs de l'attaque de la caserne Moncada. 

Après avoir purgé sa peine de prison aux États-Unis, René González était soumis à un système draconien de liberté surveillée qu'il devait subir pendant trois ans. Lorsqu'il est venu à Cuba assister aux funérailles de son père, la juge Joan Lenard l'a autorisé à rester définitivement dans notre pays en échange de la perte de la nationalité étasunienne. 

Au mausolée qui garde les restes des 17 jeunes d'Artemisa morts au cours de l'attaque des casernes Moncada, à Santiago de Cuba et Carlos Manuel de Céspedes, à Bayamo, dans l'Est de notre pays, René a signalé qu'il est convaincu du fait que l'on remportera la bataille pour le retour à Cuba de ses camarades de lutte.

René González, Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Fernando González et Antonio Guerrero ont été condamnés à de très lourdes peines de prison dont deux perpétuités au terme d'un procès inique à Miami. Ils ont été accusés de conspiration afin d'espionner. Ils n'avaient pourtant fait que surveiller les organisations terroristes de Miami pour prévenir Cuba des attentats la prenant pour cible.