L'Union Européenne a tenté de justifier sa position et celle des États-Unis contre Cuba,  répondant ainsi à Giorgeos Tuzas, Euro député du Parti Communiste de Grèce qui lui demandait des explications pour les mesures économiques et politiques prises contre le gouvernement et le peuple cubains.

La demande était adressée à la première vice présidente de la Commission Européenne Catherine Ashton qui est aussi la chef de la diplomatie de la UE, à laquelle il exigeait un éclaircissement sur la Position commune de l'UE et sur sa position concernant le blocus de Cuba et l'emprisonnement des antiterroristes cubains aux États-Unis.

Au sujet de la Position commune, La Haute représentante de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune, a assuré qu'elle sera maintenue tant que les états membres ne décideront pas à l'unanimité de son annulation. Elle a cependant admis que face à l'échec de cette politique, l'UE envisage de nouvelles mesures permettant d'intervenir dans le processus de réformes à Cuba, ce qui-a-t-elle avoué est le principal but de la position politique assumée par l'UE.

Concernant l'affaire des 5, elle a signalé que le procès pourrait être rouvert si de nouvelles preuves sont présentées. Elle n'a pas cependant critiqué l'injustice commise contre René González, Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero et Fernando González.

Catherine Ashton a qualifié le blocus que les administrations étasuniennes successives maintiennent contre Cuba depuis un demi siècle de politique commerciale des États-Unis contre Cuba et elle a fait savoir que pour l'Union Européenne il s'agit d'une question bilatérale, argument brandi par Washington.