Des proches des 5 antiterroristes cubains condamnés injustement à de lourdes peines de prison aux États-Unis ont adressé leurs condoléances à la famille de la journaliste irlandaise Bernardette Dwyer, décédée à Dublin ce mercredi d'un cancer. 

Bernie avait toujours été à l'avant-garde de la lutte internationale pour la libération de Gerardo Hernández, d'Antonio Guerrero, de René González, de Ramón Labañino et de Fernando González, les Cubains antiterroristes emprisonnés injustement aux États-Unis. 

Ce travail en avait fait une reporter remarquable du service anglais de Radio Havane Cuba.

Dans son message de condoléances, les proches des 5 expriment leur douleur profonde pour le décès de Bernie qu'ils qualifient d'amie chère. Elle n'a jamais arrêté de se battre -ajoute le message- pour les meilleures causes de nos peuples et spécialement pour Cuba et pour les 5 antiterroristes cubains emprisonnés injustement aux États-Unis.

Bernie, l'Irlandaise, comme nous l'appelions tous avec affection, nous avait accompagnés dès les premiers moments de cette bataille lorsque l'on a dénoncé publiquement l'injustice commise contre les 5 à Miami.

Son précieux apport à la lutte pour briser le mur de silence dressé autour de cette affaire, l'avait amenée à s'exprimer dans tous les genres journalistiques dont elle s'est servie de façon excellente. Il a mis sa condition d'Irlandaise maîtrisant l'anglais à la disposition de la cause des 5 pour briser le mur de silence autour de l'affaire. 

Bernie avait fait de très nombreuses interviews à des personnalités liées à l'affaire des 5 et elle les a diffusées aussi bien en anglais qu'en espagnol. Elle a parcouru les États-Unis et le Canada pour projeter son documentaire « Mission contre la terreur ». Elle y a contribué, plus que personne, à faire connaître la vérité sur Cuba et sur les 5 à des publics qui n'en étaient pas au courant. Elle a même assisté à une audience orale sur l'affaire à Atlanta où se trouve le circuit d'appels qui a analysé le cas.

Elle a également couvert de très nombreuses rencontres sur Cuba et sur les 5 dans le cadre de son travail journalistique inlassable à Cuba et à l'étranger. 

Le cancer n'a pu entamer ni son élan ni son désir d'être utile dans tous les sens. La maladie très avancée, elle a même collaboré, au cours d'une visite familiale à son pays, avec la lutte pour la cause des 5. 

«Nous, les proches de Gerardo, de Ramon, d'Antonio, de Fernando et de René, nous nous souviendrons d'elle comme d'une sœur qui était attentive à la célébration de dates personnelles, aux besoins spirituels d'appui ; comme d'une sœur pleine de tendresse et de dévouement à la cause. Nous avons toujours pu compter sur Bernie « souligne le message de condoléances des proches des 5. 

« Que nos condoléances les plus sincères parviennent à ses enfants, à ses petits enfants et aux autres proches, au nom des 5 Cubains emprisonnés injustement aux États-Unis pour avoir lutté contre le terrorisme et de toutes leurs mères, épouses et des autres proches. 

Pour les Cubains, Bernie sera toujours présente !