José Ramon Machado Ventura, vice président des Conseils d'État et des Ministres de Cuba, a lancé un appel aux mouvements sociaux à voir l'intégration comme un besoin.

Lors d'une rencontre avec des mouvements sociaux, au terme des débats du 12è Sommet de l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, le dirigeant cubain a signalé :

« L'intégration est la garantie de la souveraineté et de la prospérité pour nos peuples. Je vous invite à assumer ce processus comme une nécessité stratégique pour développer un modèle de justice sociale alternatif au système en place. Vous avez le droit de jouer un rôle de protagonistes dans la construction et la consolidation de ce nouveau modèle d'intégration régionale. 

Dans une autre partie de son intervention, le vice président cubain a confirmé l'appui de la Révolution cubaine à la Révolution citoyenne en Équateur.

« Nous voulons devant vous, ratifier notre confiance dans le président Correa et le peuple équatorien et notre appui irrévocable à la révolution citoyenne et aux transformations en cours dans ce pays frère. Nous avons la certitude que vous continuerez à avancer sur le chemin de la victoire. Bolívar voulait le plus grand bonheur possible, Marti nous a appelé à conquérir toute la justice, Alfaro nous a appris qu'on n'implore pas la liberté comme une faveur, Chavez nous a rappelé l'importance de l'unité. Il a signalé qu'il faut continuer à avancer sur tout ce qui nous unit sans pour ce faire négliger le droit inaliénable des peuples à la libre détermination, ce qui permettra de trouver des solutions à nos problèmes depuis une perspective authentiquement latino-américaine et caribéenne.

Nous nous solidarisons avec les présidents Correa et Maduro pour leur position ferme face aux attaques de l'Empire, nous rejetons les vexations dont a été l'objet le président de la Bolivie, Evo Morales. Depuis cette tribune nous ratifions que la dignité est notre bouclier et l'unité notre force. »

José Ramón Machado Ventura a évoqué le legs d'Hugo Chavez.

« Deux jours à peine après avoir commémoré le 59è anniversaire de la naissance de Chávez nous lui disons : Nous ne te décevrons pas. Nous savons que tu chevauches aux cotés de Bolívar dans nos nations et que tes idées nourrissent ces terres qui ne veulent pas avoir de nouveau, des gouvernants serviles aux intérêts des puissances étrangères et des oligarchies. »