C’est en tant que premier partenaire commercial de Cuba en Amérique Latine que le Venezuela participe à la Foire Internationale de La Havane, qui rassemble des entrepreneurs de 57 pays et plus de 300 entreprises cubaines. 

Dans des déclarations à Radio Havane Cuba, Edgardo Antonio Ramírez, ambassadeur du Venezuela à Cuba, a expliqué la signification que le succès de la Foire Internationale de La Havane revêt pour Cuba :

« Une fois de plus la dignité du peuple cubain est mise en évidence, car cette foire démontre avec clarté l’échec et la défaite de la politique d’agression que le gouvernement des Etats-Unis maintient à travers le blocus économique, financier et commercial. Cette défaite s’est récemment reflétée dans le soutien de la communauté internationale à Cuba, qui s’est exprimé aux Nations Unies par un vingtième vote demandant la levée du siège économique contre le peuple de l’apôtre José Martí. » 

L’ambassadeur vénézuélien a offert des détails sur la présence vénézuélienne au salon international :

« Le Venezuela guidé par Chavez participe pour la dixième fois consécutive à la Foire Internationale de La Havane, sous la direction de la Vice présidence économique productive et du ministère des Affaires étrangères et en collaboration avec la Banque de Commerce Extérieur et 35 entreprises publiques et privées, toutes subventionnées par le fond Bicentenaire. Ces entreprises présentent des produits alimentaires, des produits liés aux services, à la santé, à la banque, aux télécommunications, à l’industrie textile, à la culture et au bâtiment, entre autres. »

Edgardo Antonio Ramirez a ensuite mis en exergue le rôle de l’ALBA dans l’intégration économique latino-américaine :  

« Nous voudrions souligner aujourd’hui la présence à nos côtés des pays de l’ALBA, qui consolident le traité de commerce entre les peuples, des entrepreneurs qui sont présents, des travailleurs qui sont également présents alors que le sucre se profile comme monnaie souveraine face à la crise du capital et du dollar tâché de sang. Le sucre est l’alternative pour que le rêve des libérateurs et libératrices devienne réalité. »

L’ambassadeur vénézuélien a expliqué en détail les liens toujours plus forts qui unissent les économies cubaine et vénézuelienne :

« Malgré les entraves imposées par l’Empire pour essayer de faire couler ces économies dont l’objectif est de favoriser l’intégration sociale cette dynamique est possible parce que la croissance prévue de 2,1% pour l’économie cubaine est une réalité, et la croissance de 1% de l’économie vénézuélienne l’est aussi. Nous aurions beaucoup à dire, cependant, nous voudrions insister sur les 6 milliards 434 millions de dollars investis dans la raffinerie de Cienfuegos, sur l’arrivée à Cuba de deux bateaux remorqueurs qui rend concrète la politique pétrolière souveraine, sur les investissements bilatéraux signés entre Raul et Chavez en 2011 et  les 116 contrats qui se concrétiseront par 116 projets, pour un montant de 1 milliard 300 millions de dollars, soit l’équivalent de 902 millions d’euros. Il ne fait aucun doute qu’au cours de cette année et en 2012 les accords se concrétiseront davantage, ces accords visent à consolider les réseaux productifs, l’industrialisation, la recherche scientifique, la science, l’échange de technologies dans le cadre de notre coopération. »

Pour sa part, le ministre cubain du Commerce Extérieur et des Investissements Etrangers, Rodrigo Malmierca, a indiqué que les échanges commerciaux bilatéraux entre La Havane et Brasilia ont augmenté au premier trimestre de cette année de 65% par rapport à l’année 2010, dans les secteurs de la santé, l’informatique, l’éducation et l’agro-alimentaire. 

Rodrigo Malmierca a ajouté qu’en 2012, Cuba continuera à approfondir ses relations économiques et commerciales stratégiques afin d’augmenter les exportations.