Le mouvement des Pays Non-alignés a confirmé aujourd’hui à Téhéran, siège de  son XVIe  sommet, la volonté de relever les grands défis politiques, économiques et sociaux du monde. Le sommet s’est terminé par un appel à l’établissement d’un nouvel ordre international.

Fidèle  aux  principes pour lesquels il a été fondé et malgré les différences entre certains de ses 120 membres, les NOAL ont abordé les sujets les plus  urgents de la planète, sujets qui apparaissent dans la déclaration finale.

Les discours de l’Ayatollah Ali Khamenei   et du premier ministre indien Manmohan Singh ont été très applaudis.

Le guide spirituel des Iraniens a demandé la cohésion et la volonté des NOAL pour engager la démocratisation du système mondial en commençant par l’ONU.

Il a aussi proposé un référendum pour trouver une solution à la question palestinienne. Il  a défendu le désarmement atomique et le droit de tous à l’usage pacifique de cette énergie. Il a rejeté les politiques unilatérales et les sanctions contre les pays qui ne s’y soumettent pas et a plaidé pour la paix et la justice.

De son côté, le premier ministre indien  Manmohan Singh a appelé le mouvement, formé maintenant de 120 pays,  à  fixer un programme pour la rectification  de la gouvernabilité globale et penser à des solutions immédiates pour réduire les tensions surtout en Asie et en Afrique du Nord. « Nous devons travailler pour établir la paix et la sécurité internationales ainsi que la restauration juste et impartiale de mécanismes économiques.  

Pour cela nous  devons construire des structures de gouvernement qui soient représentatives, crédibles et effectives »

Il a manifesté une sincère espérance qu’un accord soit possible sur la réforme d’institutions comme le Conseil de Sécurité de l’ONU, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.

Le sommet des NOAL s’est opposé à toute intervention étrangère en Syrie, un sujet qui avait soulevé un débat houleux, à cause surtout de l’hostilité de la Ligue arabe au gouvernement du président syrien, Bashar Al-Assad.

Le prochain sommet se déroulera au Venezuela, en 2015.

Par ailleurs, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a signalé  la complète disposition de l’Iran à contribuer à ce que les Palestiniens  arrivent à la réconciliation nationale.

« Le problème palestinien est un des plus compliqués qu’affronte les pays du Proche Orient »  a déclaré le président iranien lors d’une entrevue avec son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, parallèle aux sessions du sommet des pays Non-alignés.

Ce dernier a révélé qu’il dialoguait en ce moment avec ses frères à Gaza pour arriver à une entente et à l’unité des Palestiniens.