Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé le lundi 20 octobre la décision de l’ALBA-TCP de créer un centre de contrôle commun de l’Ébola et une brigade médicale de réaction rapide pour traiter les urgences infectieuses dans les pays membres de ce bloc régional.

« Les pays de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP) sont mieux préparées pour affronter l’épidémie », a déclaré Maduro en conférence de presse à l’issue du Sommet extraordinaire du groupe régional qui s’est tenu dans la capitale cubaine.

Il a salué le plan d’action adopté par les chefs d’État et de gouvernement et d’autres représentants des pays membres, invités et observateurs, précisant que la réunion a permis d’adapter les actions aux besoins des Organisations mondiale et panaméricaine de la santé.

« Ce Sommet a permis de tester la capacité de réaction de l’ALBA-TCP, dont le programme est axé sur l’être humain, sur nos peuples, autrement dit l’être humain comme humanité », a-t-il dit.

Plus loin, le président vénézuélien a déploré les efforts internationaux insuffisants pour contrecarrer le virus Ébola, et il a appelé à apporter une solution structurelle au problème, qui passe par la création ou la consolidation des systèmes de santé publique dans les pays les plus pauvres.

« Nous nous félicitons que le Sénégal et le Nigeria ne soient plus touchés par l’épidémie, mais il nous faut les aider, ainsi que d’autres pays d’Afrique à se doter de systèmes de santé et épidémiologiques leur permettant de protéger leurs populations », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le président bolivien Evo Morales a salué le rôle de Cuba, soulignant que la grande Île de la Caraïbe joue un rôle d’avant-garde dans les questions de solidarité et de complémentarité, et il a rappelé que la vie passe par-dessus les différences idéologiques, économiques et programmatiques.