Décès du cinéaste cubain Humberto Solas
La Havane, 18.09.08 (acn) Le cinéaste cubain Humberto Solas est décédé dans cette capitale ce jeudi 18 septembre 2008, victime d’un cancer. Il était un des réalisateurs les plus connus de la cinématographie cubaine, dont il avait tourné plusieurs des œuvres les plus remarquables.
Agé de 66 ans, Humberto Solas avait remporté le Prix national du Cinéma en 2005 et il présidait depuis 2003 le Festival du Cinéma pauvre, réservé aux films réalisés avec très peu de moyens techniques et avec des financements très modestes. C’est précisément grâce à son initiative et à ses efforts personnels que ce festival, organisé chaque année à Gibara – une petite ville de la partie orientale de Cuba –, était rapidement devenu une rencontre culturelle majeure d’envergure internationale.
Connu, à Cuba comme à l’étranger, comme le réalisateur de Lucia, un des premiers long-métrages réalisés à Cuba après le triomphe de la Révolution, Humberto Solas se décrivait, dans une conversation rapportée ce jeudi par le journaliste José Luis Estrada sur les pages du quotidien cubain Juventud Rebelde (http://www.juventudrebelde.cu/cultura/2008-09-18/el-cineasta-de-las-luce...), comme « un homme de la Révolution, mais sans clins d’œil et sans complaisance, critique vis-à-vis de la société et de l’histoire de mon pays, conséquent avec mes principes ».
Parmi ses films les plus remarquables se trouvent notamment Manuela (1966), Cantata de Chile {1975), Un hombre de exito (1972), El Siglo de las Luces (1991) et Miel para Oshun (2001).
En 2005, Humberto Solas avait tourné son dernier long-métrage, Barrio Cuba [Voir l’image, où le réalisateur apparaît à droite pendant le tournage], dans les conditions techniques et de financement modestes qu’il préconisait pour les œuvres présentées au Festival du Cinéma pauvre.
C’est également dans ces mêmes conditions qu’il avait déjà tourné, en 2001, son avant-dernier long-métrage, Miel para Oshun, dont une partie se déroulait précisément à Gibara.
En 1999, le Conseil d’Etat de la République de Cuba avait décerné au cinéaste Humberto Solas l’Ordre Felix Varela, de première classe.
Agé de 66 ans, Humberto Solas avait remporté le Prix national du Cinéma en 2005 et il présidait depuis 2003 le Festival du Cinéma pauvre, réservé aux films réalisés avec très peu de moyens techniques et avec des financements très modestes. C’est précisément grâce à son initiative et à ses efforts personnels que ce festival, organisé chaque année à Gibara – une petite ville de la partie orientale de Cuba –, était rapidement devenu une rencontre culturelle majeure d’envergure internationale.
Connu, à Cuba comme à l’étranger, comme le réalisateur de Lucia, un des premiers long-métrages réalisés à Cuba après le triomphe de la Révolution, Humberto Solas se décrivait, dans une conversation rapportée ce jeudi par le journaliste José Luis Estrada sur les pages du quotidien cubain Juventud Rebelde (http://www.juventudrebelde.cu/cultura/2008-09-18/el-cineasta-de-las-luce...), comme « un homme de la Révolution, mais sans clins d’œil et sans complaisance, critique vis-à-vis de la société et de l’histoire de mon pays, conséquent avec mes principes ».
Parmi ses films les plus remarquables se trouvent notamment Manuela (1966), Cantata de Chile {1975), Un hombre de exito (1972), El Siglo de las Luces (1991) et Miel para Oshun (2001).
En 2005, Humberto Solas avait tourné son dernier long-métrage, Barrio Cuba [Voir l’image, où le réalisateur apparaît à droite pendant le tournage], dans les conditions techniques et de financement modestes qu’il préconisait pour les œuvres présentées au Festival du Cinéma pauvre.
C’est également dans ces mêmes conditions qu’il avait déjà tourné, en 2001, son avant-dernier long-métrage, Miel para Oshun, dont une partie se déroulait précisément à Gibara.
En 1999, le Conseil d’Etat de la République de Cuba avait décerné au cinéaste Humberto Solas l’Ordre Felix Varela, de première classe.
Source:
ACN
Date:
18/09/2008