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De nouveau, le monde entier condamne la guerre économique menée contre Cuba

Six siècles, cela peut sembler long. Pour l’Amérique latine, cela signifie un rosaire sans fin d’injustices, de guerres fratricides et de tromperies qui font  partie de ce qu’un jour, Gabriel Garcia Marquez a nommé « ces choses étranges qui nous arrivent à nous, les latino-américains ».

Cuba n’y échappe pas. L’île antillaise est passée par toutes ces épreuves depuis que Christophe Colomb y a posé, pour la première fois, le pied. Les cinquante dernières années ont ajouté de nouveaux coups à tous ceux qu’elle avait soufferts auparavant.

Le blocus économique, commercial et financier mené contre Cuba par le gouvernement des États-Unis est  inhumain et cruel. Il démontre l’acharnement et l’absence de scrupules qui caractérisent ceux qui l’ont établi.

C’est une guerre économique déclarée pour semer le chaos et le désespoir au sein de la population cubaine, pour la faire souffrir de la faim et de la maladie, pour lui empêcher le libre accès aux progrès de la science et de la technique Elle est menée sans même que soit

fait l’effort de la camoufler sous des apparences de légalité ou de légitimité.   
La situation ne s’est pas améliorée depuis les premiers jours de la Révolution. C’est la même politique qui est appliquée depuis janvier 1959. Au contraire, elle a été encore intensifiée et accentuée par chacune des dix administrations nord-américaines qui se sont ensuite succédées à la Maison Blanche.

Elle a été renforcée par de nouveaux artéfacts comme les lois Torricelli et Helms-Burton qui ont tout fait pour élever la persécution à des niveaux impensables.  
Dix sept fois de suite, l’Assemblée Générale des Nations Unies a condamné cette aberration politique. Le 29 octobre de l’année dernière, la résolution 63/7 a été approuvée par 185 votes à sa faveur et seulement 3 votes contre elle.

Quelle a été la réaction du gouvernement des États-Unis ? Il maintient cet échafaudage criminel de dispositions politiques, administratives et répressives afin de continuer sa guerre économique contre Cuba.

Mercredi prochain, le monde entier, de nouveau, fera entendre sa voix pour condamner le blocus exercé contre ce petit pays.

Il est faux de considérer qu’il s’agisse seulement d’un différend bilatéral entre Cuba et les Etats-Unis. Son application s’étend à d’autres nations et va à l’encontre de leur souveraineté. Certaines entités nord-américaines et européennes en ont déjà fait les frais.
Le plus douloureux de l’application, depuis bientôt cinquante ans, de ces injustes mesures, c’est qu’elle cause la perte de vies humaines et que d’autres s’en voient sérieusement affectées. Des cubains de tous les ages, et en particulier de tous jeunes enfants, se voient impossibilités d’accéder à de nouvelles méthodes de diagnostic, à de nouvelles technologies ou à de nouveaux médicaments. De mai 2008 à avril 2009, on estime les dommages causés par le blocus dans le seul domaine de la santé à 25 millions de dollars.
Il n’existe pas un seul secteur de la société cubaine qui échappe à son action. Actuellement, on calcule que la moitié des cubains sont nés et ont vécu toute leur vie soumis à cette aberrante politique de Washington contre Cuba.

Mais, comme savent le faire tous les latino-américains qui ont enduré, tout au long de leurs vies, les néfastes politiques du Nord, les cubains sauront continuer la bataille. Personne ne pourra les soumettre.  Le prochain combat se livrera, très bientôt, à l’ONU.

Source: 

Agence Cubaine D´Information (ACN)

Date: 

26/10/2009