Les obstacles que dresse le blocus de Cuba à l'accès aux nouvelles technologies et aux produits a un fort impact sur le secteur du bâtiment de notre pays.

Pedro Pablo Sear Ricardo, directeur de la Planification et des Statistiques du ministère de la construction a précisé à ce propos:

« Parmi les stratégies qu'a appliquées le ministère pour palier les dégâts que nous cause le blocus figure, par exemple, le changement de technologies d'origine étasuniennes et d'autres pays sur lesquelles ils exercent une forte influence. Nous avons introduit des technologies de pays d'Europe et d'autres régions avec lesquels Cuba a des relations d'affaires. Nous actualisons aussi notre liste de fournisseurs afin de garantir la continuité des processus d'investissement. Nous ne pouvons pas nous permettre d'investir dans une technologie et qu'après le fournisseur se retire de notre marché à cause du blocus car cela affecte la fourniture d'équipements et de pièces de rechange.

Il faut mettre en exergue le travail d'innovation et la capacité d'adaptation et de travail de notre population et de nos travailleurs. Dans certains cas, l'on ne dispose pas de tout ce qu'il faut sur un chantier et ils cherchent des solutions alternatives, ils utilisent des équipements, des pièces et des matériaux fabriqués à Cuba. Cela permet aussi que, dans nos ateliers, des machines et des équipements dont les composantes ne peuvent plus être importées, continuent à fonctionner. Une autre alternative consiste à changer de marché. Notre pays accédé à des crédits sur les marchés russe, chinois, vénézuélien ainsi que sur ceux des autres pays de l'Amérique Latine et de l'Amérique Centrale. Nous produisons aussi des technologies en association avec eux et nous leurs fournissons des équipements de construction avec une garantie assurée ».