Message de Fidel Castro au peuple cubain et aux amis du monde (2006)
Je ne peux pas inventer de bonnes nouvelles, parce que ce ne serait pas moral, et si elles étaient mauvaises, l’ennemi serait le seul à en tirer parti. Compte tenu de la situation concrète de Cuba et des plans de l’Empire, mon état de santé devient un secret d’État qui ne peut être constamment divulgué, et mes compatriotes doivent le comprendre. Je ne peux pas entrer dans le cercle vicieux des paramètres de santé qui ne cessent de se modifier tout au long de la journée.
Je peux dire qu’il s’agit d’une situation stable, mais qu’une évolution réelle de mon état de santé exige un certain temps.
Tout ce que je peux dire, c’est que la situation restera stable durant bien des jours avant qu’on puisse rendre un verdict.
Je suis très reconnaissant à mes compatriotes et à de nombreuses personnes dans le monde de tous leurs messages.
Je regrette d’avoir causé tant d’inquiétude et de gêne aux amis d’à travers le monde.
Question état d’esprit, je vais parfaitement bien.
L’important, c’est que tout marche et marchera parfaitement bien dans le pays.
Les Forces armées révolutionnaires et le peuple sont prêts à défendre le pays.
Mes compatriotes sauront tout au moment opportun, comme dans le cas de ma chute à Villa Clara.
Il faut lutter et travailler.
1er août 2006, 17 h 30