“Ce que nous réclamons -et ce pour quoi nous devons lutter-, c’est pour que la mondialisation inévitable qui se développe aujourd’hui en vertu d’une loi de l’Histoire, soit la mondialisation de la fraternité et de la coopération entre tous les peuples, de la globalisation du développement durable, de la distribution juste et de la mise en valeur rationnelle des abondantes richesses matérielles et spirituelles, que l’Homme est capable de créer avec ses mains et son intelligence, condition indispensable pour l’avènement de la patrie commune inéluctable d’une Humanité qui peut et doit perdurer.”
Citas
“Il faut avoir confiance dans l'histoire, il faut avoir confiance dans les peuples, et ceci nous stimule dans cette lutte et nous apprend des choses”.
“Il y a un autre problème terrible que nous souffrons (...) l'agression à nos identités nationales, l'agression impitoyable à nos cultures, une agression sans précédent, la tendance à une monoculture universelle. Est-ce qu'on peut imaginer un monde pareil ? Il ne s'agit pas d'un monde qui combine la richesse et la culture des différents pays, mais d'un ordre mondial qui, par définition, détruit la culture, d'une mondialisation qui détruit inexorablement la culture.”.
"(...) je vois se lever un jour nouveau au Venezuela, pilier inébranlable et inséparable de l'histoire et du destin de l'Amérique latine. On a le droit de faire confiance en l'expérience ou en son point de vue; non que nous soyons infaillibles, tant s'en faut, ou que nous n'ayons pas commis d'erreurs, mais parce que nous avons eu l'occasion d'étudier à cette université que représente quarante longues années de révolution".
"Oui, que toutes les langues survivent ! Le monde en a perdu deux mille ces dernières années, de six ou sept mille qu'il en comptait, et on calcule que deux mille disparaîtront dans les vingt prochaines années. Or, quand un dialecte se perd, c'est la richesse spirituelle humaine qui y perd, c'est l'histoire qui y perd, notre histoire d'êtres humains, notre histoire au long de laquelle nous nous sommes transformés d'animaux en hommes, encore que je pense que bien des animaux - qui n'ont pas connu l'esclavage, ni le capitalisme, ni l'exploitation de l'animal par l'animal - se portent très souvent bien mieux que les hommes".
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