Fidel
Soldado de las Ideas
“Si nous pouvons être sûrs de quelque chose, c’est que l’aigle rapace qui symbolise l’Empire ne sera jamais réinstallé sur ces colonnes, devenue un
monument de ce qu’il a été dans notre pays et de ce qu’il lui arrivera tôt ou tard s’il continue de vouloir réduire le monde à l’esclavage".
Renvoi au texte original: À l’accueil de l’équipage du cargo Hermann, devant le monument au Maine, La Havane, le 1 er février 1990
“(…) s'il faut verser une goutte de sang, que ce soit alors pour l'humanité, pour cette planète dont doit vivre et vivra un jour la famille humaine, selon des principes qui ne seront pas l'exploitation et l'égoïsme effréné, qui ne seront pas l'inégalité et l'injustice, qui seront vraiment la fraternité, la vraie fraternité, la justice entre tous les êtres humains qui vivent sur cette planète. Pour ça, oui, n'importe quel sacrifice vaut la peine. ”
Renvoi au texte original: CONFÉRENCE À L'UNIVERSITÉ AUTONOME DE SAINT-DOMINGUE, 24 AOÛT 1998
“Et elle fut balayée à jamais, l'idée loufoque que les souffrances endurées, que le sang et les larmes versés pendant presque cent ans de lutte pour l'indépendance et la justice contre le colonialisme espagnol et son modèle d'exploitation esclavagiste, d’abord, contre la domination impérialiste et les gouvernements corrompus et sanguinaires imposés à Cuba par les Etats-Unis, ensuite, devaient servir uniquement à restaurer une société néocolonialiste, capitaliste et bourgeoise.Nous l'avons fait au moment historique exact et précis, pas une minute avant, pas une minute après, et nous avons été assez audacieux pour le tenter”.
Renvoi au texte original:
"Notre pays, dès le triomphe même de la Révolution, n’a jamais fait obstacle à l’émigration légale de citoyens cubains aux Etats-Unis ou dans n’importe quel autre pays. Au triomphe de la Révolution, de nombreux Cubains, tout comme les autres habitants des Caraïbes et d’Amérique latine, victimes de la pauvreté et du sous-développement, aspiraient à émigrer à la recherche d’emplois mieux rémunérés et de meilleures conditions de vie matérielle que ceux que des nations soumises à des siècles d’exploitation et de pillage auraient jamais pu leur offrir. Jusqu’en 1959, les USA ne délivraient des visas qu’au compte-gouttes. Et c’est alors que, pour des raisons qui coulent de source, ils ont ouvert leurs portes à double battant".
Renvoi au texte original: Allocution à la Tribune anti-impérialiste José Martí, 27 Novembre 2001