Patria o muerte ! : la vibration éternelle de la voix de Fidel
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Il y a des moments décisifs dans la vie des peuples qui marquent le début de nouveaux chemins, qui construisent des attitudes révolutionnaires, des concepts inaliénables, l'adhésion éternelle à des idéologies partagées.
Si, de surcroît, ils sont conduits par un homme dont la stature morale a fait de lui un modèle exceptionnel de leader, alors il n'y a aucun doute : les années passeront, les temps changeront, mais ces moments resteront latents dans le cœur de millions de personnes et, au-delà, dans la mémoire historique de la nation.
C'est pourquoi, pour Cuba, chaque 5 mars [funérailles des victimes de l’attentat contre le cargo La Coubre, le 4 mars 1960, dans le port de La havane] a une signification qui renvoie à ce qu’il y a de plus sincère et de plus profond dans nos convictions patriotiques. Après le jour fatidique où un acte terroriste brutal ébranla la nation, en réponse au crime, à la haine, à la fixation hégémonique maladive, Fidel lança le mot d’ordre qui fit comprendre la position des enfants de cette terre face à l’ambition de l’ennemi de récupérer ce qui ne lui avait jamais appartenu.
Depuis lors, ce slogan a souvent été prononcé par le géant de l’attaque de la caserne Moncada, toujours en aboutissement des vérités les plus justes, des idées les plus nobles. Il a été un appel permanent à œuvrer en faveur de Cuba, de la Révolution et des nobles causes auxquelles nous n'avons jamais été indifférents.
Dans cette expression brève mais forte, énergique et sincère comme peu d'autres, Fidel nous a légué la dimension illimitée de son sentiment d'appartenance à cette Île, à cette œuvre, qu'il a partagée avec ses compagnons d'idéaux, qui est devenue une tradition ininterrompue pour ce peuple, qui s'est adaptée aux temps et qui est partagée de la manière la plus dissemblable, d'une génération à l'autre.
Seuls les peuples qui se sont autant battus pour leur Patrie – comme le nôtre –, qui ont réussi à la conquérir pour tous, pour les enfants de leurs enfants, comprennent ce que signifierait de la perdre. L'idée même que des mains opportunistes pourraient se poser sur elle pour la déshonorer et la ramener à l'indigne condition d'esclave, éveille une incomparable conviction de donner sa vie, si l'offrir est le prix à payer pour empêcher de tels méfaits.
Dans la douleur de la perte, la confiance, la valeur de l'unité et, surtout, la certitude que le chemin choisi serait toujours la cause d'un blocus qui ignore les limites morales ou les droits humains élémentaires, ont également grandi. Être vigilants, préparés et unis pour y faire face est la meilleure stratégie possible.
Toute notre gratitude va au Commandant, pour avoir ajouté ce concept à son héritage, pour nous avoir légué un appel au combat même en temps de paix, pour nous avoir bouleversés jusqu'à la dernière fibre révolutionnaire, comme si sa voix vibrait à nouveau chaque fois que nous entendons sur cette terre le cri de : « Patria o muerte ! »