Pastorita Nuñez, bâtisseuse de rêves
Date:
27/12/2010
Source:
Granma Internacional
Auteur:
« Dès sa naissance, le 27 avril 1921, elle était « rebelle » : dans les bras de la sage-femme, elle n’arrêtait pas de pleurer. Et ce mot de « rebelle » restera toujours attaché au nom de Pastorita Nuñez Gonzalez, même aujourd’hui où sa vie s’est éteinte, parce que les rêves qu’elle a contribué à bâtir sont encore palpables.
Cette révolutionnaire qui fut la collaboratrice du commandant en chef Fidel Castro et qui combattit aussi bien dans la clandestinité des villes que dans la Sierra Maestra, vit le jour au sein d’une famille d’ouvriers.
Orpheline de mère à l’âge de 5 ans, elle participe à douze ans, aux côtés de son père, à une manifestation contre la tyrannie de Gerardo Machado ; deux ans plus tard, elle rencontre Eduardo Chibas, le leader du parti Orthodoxe, auquel elle devait adhérer.
Elle appartint à l’organisation Fraternité des jeunes Cubains aux côtés de Juan Manuel Marquez. Elle participa à d’innombrables actions révolutionnaires qui lui valurent plusieurs arrestations.
Entrée au Mouvement 26 Juillet, elle fonda le Front civique des femmes martistes. En juin 1958, elle gagna la Sierra Maestra et, sous le nom de guerre d’Agustina, décrocha les galons de premier lieutenant de l’Armée rebelle.
Ses mérites furent reconnus dès la geste insurrectionnelle par ses compagnons de lutte, par le peuple et, tout spécialement, par Fidel, qui évoque son rôle en ces termes : « Pastorita Nuñez Gonzalez a prêté des services extraordinaires à l’Armée rebelle en lutte contre la tyrannie, en prenant des risques énormes : elle a en particulier recueilli des impôts qui se sont montés à plusieurs millions de pesos. Elle s’est acquittée de sa mission avec un courage, une efficacité et une honnêteté singulières. »
Au triomphe de la Révolution, en 1959, elle assumait la direction de l’Institut national de l’épargne et du logement et, en particulier, d’un des principaux plans de logement du gouvernement révolutionnaire.
Aux côtés du commandant en chef, lors d’une remise de titres de propriété.
Depuis cette époque elle est restée la bâtisseuse de rêves ; les quartiers qu’elle a fait construire dans plusieurs villes du pays portent encore le nom de « quartier Pastorita ».
Avec la même ténacité et jusqu’à sa retraite, en 1975, elle occupa plusieurs postes. Retraitée et d’une santé fragile, elle demeura très active et conserva sa stature de révolutionnaire.
Titulaire de nombreuses médailles et décorations, elle est décédée à l’âge de 89 ans. Son corps a été incinéré.
Cette révolutionnaire qui fut la collaboratrice du commandant en chef Fidel Castro et qui combattit aussi bien dans la clandestinité des villes que dans la Sierra Maestra, vit le jour au sein d’une famille d’ouvriers.
Orpheline de mère à l’âge de 5 ans, elle participe à douze ans, aux côtés de son père, à une manifestation contre la tyrannie de Gerardo Machado ; deux ans plus tard, elle rencontre Eduardo Chibas, le leader du parti Orthodoxe, auquel elle devait adhérer.
Elle appartint à l’organisation Fraternité des jeunes Cubains aux côtés de Juan Manuel Marquez. Elle participa à d’innombrables actions révolutionnaires qui lui valurent plusieurs arrestations.
Entrée au Mouvement 26 Juillet, elle fonda le Front civique des femmes martistes. En juin 1958, elle gagna la Sierra Maestra et, sous le nom de guerre d’Agustina, décrocha les galons de premier lieutenant de l’Armée rebelle.
Ses mérites furent reconnus dès la geste insurrectionnelle par ses compagnons de lutte, par le peuple et, tout spécialement, par Fidel, qui évoque son rôle en ces termes : « Pastorita Nuñez Gonzalez a prêté des services extraordinaires à l’Armée rebelle en lutte contre la tyrannie, en prenant des risques énormes : elle a en particulier recueilli des impôts qui se sont montés à plusieurs millions de pesos. Elle s’est acquittée de sa mission avec un courage, une efficacité et une honnêteté singulières. »
Au triomphe de la Révolution, en 1959, elle assumait la direction de l’Institut national de l’épargne et du logement et, en particulier, d’un des principaux plans de logement du gouvernement révolutionnaire.
Aux côtés du commandant en chef, lors d’une remise de titres de propriété.
Depuis cette époque elle est restée la bâtisseuse de rêves ; les quartiers qu’elle a fait construire dans plusieurs villes du pays portent encore le nom de « quartier Pastorita ».
Avec la même ténacité et jusqu’à sa retraite, en 1975, elle occupa plusieurs postes. Retraitée et d’une santé fragile, elle demeura très active et conserva sa stature de révolutionnaire.
Titulaire de nombreuses médailles et décorations, elle est décédée à l’âge de 89 ans. Son corps a été incinéré.