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La solidarité avec Cuba en Asie

Leyma Martínez Freire, directora de Asia y Oceanía del ICAP, destaca los lazos de amistad de la Revolución Cubana con la región asiática. Foto: Nuria Barbosa León
Leyma Martínez Freire, directora de Asia y Oceanía del ICAP, destaca los lazos de amistad de la Revolución Cubana con la región asiática. Foto: Nuria Barbosa León

Date: 

21/06/2018

Source: 

Granma International

Auteur: 

DES Amis de Cuba en Asie et en Océanie accompagnent le projet social en construction à Cuba par des nombreuses actions de solidarité, malgré la distance géographique et la différence culturelle, a révélé Leyma Martinez Freire, responsable chargée de l'Asie à l'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP).
 
108 groupes de solidarité sont actifs dans 20 pays de cette région du monde, où l'admiration envers la Grande Île des Antilles est présente même chez les populations des zones éloignées des centres urbains, soit parce qu’elles ont reçu l'aide de missions éducatives, soit de brigades médicales cubaines.
 
Les brigades du contingent Henry Reeve, spécialisé dans les situations de catastrophe et les grandes épidémies, ont fourni une assistance médicale à la population de plusieurs pays d’Asie frappés par des tremblements de terre ou des catastrophes naturelles, ou dans le cadre de programmes de coopération mis en œuvre par Cuba dans cette partie du monde. Par ailleurs, de nombreux jeunes de ces pays ont fait des études dans des universités cubaines, principalement des études de médecine.
 
Leyma Martinez a signalé que chaque année, les organisations de solidarité organisent des événements nationaux ou régionaux pour mener des actions exigeant la levée du criminel blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, ainsi que la restitution à l’Île du territoire illégalement occupé par la base navale étasunienne à Guantanamo.
 
« Cette année 2018, une rencontre nationale des associations d'amitié australiennes se tiendra à Adélaïde. Récemment, la brigade de solidarité 1er Mai a réuni des amis du Vietnam, du Japon et de la Corée du Sud, et en septembre nous célébrerons le 45e anniversaire de la libération du Sud Vietnam et de la visite de notre commandant en chef Fidel Castro dans les zones libérées de ce pays », a-t-elle indiqué.

La visite de Fidel Castro au Sud Vietnam en septembre 1973,
en compagnie du Premier ministre vietnamien Pham Van Dong,
a constitué un exemple de l'amitié et de la solidarité historique de Cuba avec l’Asie.
Photo: Archives

 
Ces activités seront dédiées au souvenir du leader historique de notre Révolution, et rendront aussi hommage au 90e anniversaire de la naissance du commandant Ernesto Che Guevara, qui effectua plusieurs visites sur le continent asiatique au nom du gouvernement cubain dans les années 1960 et pour participer aux réunions du Mouvement des pays non alignés. « Nous préparons aussi une réunion de solidarité régionale avec des amis d'Inde, du Népal et du Pakistan qui se tiendra sur le territoire népalais, bien que nous n’y ayons pas de siège diplomatique », a expliqué Martinez Freire.
 
Elle a souligné que le projet socialiste cubain jouit d’un soutien solide au Népal où nos amis font un excellent travail pour contrecarrer les campagnes médiatiques de discrédit contre la Révolution.
 
Par ailleurs, les étudiants asiatiques qui font des études à Cuba organisent différentes activités avec les ambassades de leurs pays à La Havane pour commémorer leurs dates et événements historiques.
 
« Une organisation baptisée Dames asiatiques fonctionne actuellement à Cuba, et en avril a eu lieu une exposition : le Bazar asiatique, qui a pour but de resserrer les liens entre nos peuples », a affirmé la responsable.
 
Elle a précisé que les jeunes diplômés asiatiques des universités cubaines n'ont aucune difficulté à s'intégrer dans le travail de leur pays, où ils œuvrent au renforcement des organisations de solidarité.
 
« Ces jeunes ont vécu pendant plus de six ans parmi nous et deviennent les diffuseurs de la réalité cubaine. Ils ont une connaissance profonde du travail de la Révolution, grâce à leur l'intégration au projet social que nous construisons et ils le défendent dans toutes les tribunes », a-t-elle signalé, avant de citer l’exemple de plus de 800 jeunes du Timor oriental, diplômés en médecine, qui témoignent de leur solidarité à travers des actions communes.
 
À Kiribati et à Tuvalu, des petites îles du Pacifique, Cuba n’a pas d’ambassade, mais nos amis envoient constamment des messages d'encouragement et de soutien.
 
Martinez Freire a ajouté : « Les camarades australiens organisent des rassemblements devant l'ambassade ou les consulats des États-Unis le 17 de chaque mois pour exiger la cessation des politiques d’ingérence contre Cuba. D'autres pays asiatiques ont réussi à faire adopter par leurs parlements des motions en faveur de la levée du blocus. Nombre de gouvernements et de parlementaires expriment leur mécontentement à l'égard du blocus, qui n’a d’autre but que de paralyser l’économie cubaine et provoquer la famine et le désespoir de la population cubaine. Les dispositions découlant du blocus continuent de provoquer de sérieux dégâts et préjudices aussi bien à Cuba qu’à des pays tiers, qui ont souffert des lois extraterritoriales de cette politique cruelle », a souligné la responsable de l’ICAP.
 
Elle a salué le travail de la Brigade Croix du Sud, composée d'amis Australiens et Néo-zélandais qui nous visitent chaque année pour célébrer avec le peuple cubain l'anniversaire du triomphe de la Révolution. « Ils viennent pour en savoir davantage sur notre réalité et échanger avec la population », a-t-elle dit.
 
Ils se prononcent également contre l'occupation illégale d'une partie du territoire cubain à Guantanamo par les États-Unis, car ils souffrent également du grand nombre de bases militaires établies en Asie et en Océanie, qui appartiennent à des pays européens et au gouvernement des États-Unis, raison pour laquelle ils participent tous les deux ans à la Réunion pour l'abolition des bases militaires, qui se tient à Guantanamo sous les auspices du Mouvement cubain pour la paix et d'autres institutions de l'Île.
 
Nos amis d’Asie et d’Océanie participent aussi à la bataille pour la décolonisation des territoires occupés au Moyen-Orient et pour la défense des projets progressistes en Amérique latine, qui se démarquent du capitalisme, notamment de la République bolivarienne du Venezuela.
 
« Nous savons combien il est important de préserver l'Amérique latine en tant que Zone de paix, conformément à la Déclaration émise à La Havane en 2014, lors du 2e Sommet de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac) », a souligné Leyma Martinez Freire.
 
Pour la directrice de l'ICAP pour l'Asie et l'Océanie, il reste encore un travail important à accomplir pour augmenter le nombre d'organisations, mieux canaliser leurs intérêts et transformer ces groupes en forces articulées contre les injustices du monde. « Mais beaucoup de chemin a été fait. Il nous faut résister et affronter le système d'oppression bourgeoise », a-t-elle conclu.
 
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Composée d’amis australiens et néozélandais, la Brigade Croix du Sud a été créée en 1983. Cette année, ce groupe solidaire fêtera sa 36e édition à Cuba, où il se rendra à la fin du mois de décembre pour célébrer un nouvel anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine.