Le président cubain Miguel Díaz-Canel a exprimé aujourd'hui sa tristesse à la suite du décès du célèbre journaliste, écrivain et animateur de télévision italien Gianni Miná.
 
Dans son profil Twitter, le dirigeant cubain a déclaré que son pays avait reçu avec une profonde tristesse la nouvelle de la mort de Miná, à l'âge de 84 ans, qu'il a décrit comme un intellectuel notable et un ami cher.
 
Ses interviews inoubliables avec Fidel (Castro) et sa lutte pour la justice lui ont valu notre admiration et notre affection. Nos condoléances à sa famille et à ses amis, a ajouté le chef de l'État sur le réseau social.
 
Miná a commencé sa carrière de journaliste sportif en 1959 à Tuttosport, dont il a ensuite été directeur de 1996 à 1998. En 1960, il a fait ses débuts à la RAI, en collaborant à la création de reportages sportifs sur les Jeux olympiques de Rome.
 
À partir de 1965, il réalise des documentaires et des enquêtes pour de nombreux programmes et, en 1981, il remporte le prix San Vicente du meilleur journaliste de télévision de l'année, rappelle Cubadebate.
 
Il a réalisé plus de 60 documentaires, a remporté plusieurs prix et, en 1987, est devenu mondialement célèbre pour une interview mémorable de 16 heures avec le leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro, qui a inspiré un livre publié en plusieurs langues dans le monde entier.
 
Il a déclaré à propos de Cuba : "Cuba est un exemple pour le monde, elle représente pour moi la réalisation de l'utopie, même sous un blocus qui dure depuis plus de 50 ans".
 
Son œuvre considérable en tant qu'écrivain, journaliste et réalisateur de documentaires comprend l'essai Continente desaparecido (Continent disparu), des livres tels que Fidel, Un encuentro con Fidel (Une rencontre avec Fidel), El papa y Fidel (Le Pape et Fidel), Un mundo mejor es posible (Un monde meilleur est possible), El continente desaparecido ha reaparecido (Le continent disparu a refait son apparition) et Políticamente incorrecto, un periodista fuera del coro (Politiquement incorrect, un journaliste hors de la chorale).
 
En outre, le documentaire Maradona : jamás seré un hombre común (Maradona : je ne serai jamais un commun commun)  (2001) et d'autres consacrés à des personnalités telles que Michel Platini, Ronaldo, Edwin Moses, Pietro Mennea et Cassius Clay-Muhammad Ali. Parmi d'autres leaders sociaux et politiques, il a également consacré un documentaire à Rigoberta Menchú.