Des centaines de milliers de Cubains et des amis venus d'un peu partout dans le monde se sont rassemblés dans l'emblématique Place de la Révolution de La Havane pour rendre un hommage posthume au leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro décédé le vendredi 25 novembre.
 
Cette cérémonie est présidée par le chef de l'État cubain, Raul Castro. Une cinquantaine de délégations étrangères assistent à cet hommage.
 
Les chefs d'état et de gouvernements d'Amérique Latine, des Caraïbes, d'Afrique sont venus partager la douleur du peuple cubain pour la perte de son Commandant en chef. C'est le cas des présidents du Venezuela, de la Bolivie, de l'Équateur, du Salvador, du Mexique, du Nicaragua, du Panama du Zimbabwe, ainsi que des premiers ministres de d'Antigua et Barbuda, de Dominique, de Saint Vincent et les Grenadines, de la Jamaïque, le premier ministre de la Grèce.
 
Le roi émérite d'Espagne Juan Carlos Premier lui, est arrivé ce matin pour assister aux obsèques. L'ex président uruguayen José Mujica lui aussi se trouve ce soir sur la Place de la Révolution.
 
D'autres gouvernements ont envoyé des représentants. La Chine est représentée par son vice président, le Vietnam par la Présidente de l'Assemblée Nationale. L'Algérie par le Président du Conseil de la Nation.
 
L'hymne national entonné en cœur par les participants a ouvert cet hommage, suivi de La Marche Triomphale de l'Armée Rebelle, un poème écrit par Jesus Orta Ruiz en hommage au triomphe révolutionnaire de janvier 59.
 
Le président équatorien, Rafael Correa a été le premier orateur.
 
Visiblement ému il a signalé : « Avec l'exemple de Fidel jamais le peuple de Cuba ne redeviendra une colonie d'un quelconque pays.
 
Jusqu'à la fin, ton verbe clair et ton esprit lucide n'ont pas laissé principe sans défendre, injustice sans dénoncer.
 
Tu continueras de vibrer dans la montagne comme un rubis. »
 
Pour sa part le président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma a mis l'accent sur le fait que l'intervention de Cuba en Angola est le plus grand exemple de solidarité qui a changé le cours de l'histoire.
 
Camarade Fidel vous avez gagné votre course, votre bataille, reposez en paix. »
 
Le premier ministre de la Dominique Roosevelt Skerrit qui préside la Caricom a signalé Fidel a conduit son pays sur la voie du socialisme, et de la libre détermination. Fidel a été un véritable ami. Il a tendu sa main solidaire aux pays de l'Amérique Latine et des Caraïbes qui en avaient besoin. Nous avons perdu un ami loyal et précieux.