Les États-Unis réaffirment que Cuba reste sur leur liste de terrorisme
La porte-parole du Département d'Etat des Etats-Unis, Kristina Rosales, en réponse aux appels de l'Assemblée Générale des Nations Unies à retirer Cuba de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme, a réaffirmé que l'île reste sur la liste de cette liste unilatérale, rapporte aujourd'hui le quotidien Granma.
Rosales a été catégorique : "Cuba reste sur la liste, il n'y a pas de changement, il n'y a pas d'annonce ou de nouvelle", et a souligné que toute décision à cet égard ne serait communiquée que par les États-Unis, et non par l'intermédiaire d'un pays tiers.
La porte-parole a répondu à la demande du chef d'État colombien, Gustavo Petro, qui, lors du débat général de la 78e session de l'organe délibérant des Nations unies, a demandé de retirer Cuba de la liste, dans laquelle elle a été incluse par les États-Unis à la demande d'un ancien président de son pays, "uniquement parce qu'elle avait contribué à faire la paix".
La réponse s'adresse aux centaines de pays, aux millions de personnes dans le monde et dans son propre pays, qui considèrent que l'engagement de Cuba dans la lutte contre le terrorisme est incontestable et que l'utilisation de cette liste comme outil de pression pour punir la dignité d'un pays est une erreur.
Ce n'est pas un hasard si, quelques semaines auparavant, ils ont utilisé l'un des principaux opérateurs de l'ultra-droite cubano-américaine, Orlando Gutiérrez Boronat, pour promouvoir une campagne visant à tenter d'impliquer Cuba dans l'envoi présumé de mercenaires dans la guerre en Ukraine.
Le film, digne des pires films produits par les studios hollywoodiens, avec ses acteurs de quatrième ordre, son scénario de cinquième ordre et son budget d'un million de dollars, malgré son échec retentissant au box-office, avait pour but d'essayer de s'inscrire dans le discours qui présente Cuba comme un pays terroriste ou qui soutient ce fléau.
Ce n'est pas non plus une coïncidence si, avant l'annonce de la porte-parole du département d'État, plusieurs médias ont commencé à diffuser l'opinion selon laquelle Cuba, après son "incursion dans la guerre", avait "peu d'amis" aux États-Unis qui soutiendraient son exclusion de la liste.
Malgré ce que dit la Maison Blanche, la vérité nue vaut plus que n'importe quel mensonge, aussi bien habillé soit-il, et la vérité est du côté de l'île unie, digne et rebelle.
Chaque mise à jour de la liste des sponsors du terrorisme établie par Washington depuis 1982 a inclus Cuba jusqu'en 2015, lorsque le président Barack Obama a retiré l'île de la liste.
Cependant, en janvier 2021, l'administration de Donald Trump a de nouveau inclus la nation caribéenne, de sorte que Cuba, la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie figurent désormais sur la liste.
Selon le ministère des Affaires étrangères de la plus grande des Antilles, la désignation unilatérale et frauduleuse de Cuba comme État soutenant le terrorisme renforce l'impact dissuasif et intimidant du blocus, qui a un caractère extraterritorial marqué et porte atteinte aux liens légitimes que les gouvernements, les entités, les banques et les hommes d'affaires établissent avec notre pays, et qui nuit également aux Cubains vivant à l'étranger.