Diaz-Canel dénonce le plan des États-Unis contre Cuba durant la pandémie de Covid-19
Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé hier le plan des États-Unis contre son pays, qui entend profiter de la pandémie de Covid-19 pour accroître les préjudices du blocus économique et l’utiliser comme arme politique.
Sur son compte Twitter, le mandataire a déclaré que Washington profite de la propagation du virus SARS-Cov-2 pour augmenter le coût du blocus économique, accroître les carences, provoquer des souffrances et restreindre les sources de revenus économiques de l’île.
A cela s’ajoute la campagne de diffamation contre les missions médicales de la nation caribéenne, a précisé le chef de l’Etat.
Dans un article publié ce jeudi dans le quotidien Granma, le directeur général des États-Unis de la chancellerie insulaire, Carlos Fernández, a déclaré que la nation nord-américaine tente de présenter les carences matérielles comme des déficiences du modèle politique et économique cubain.
C’est ce qu’ont déclaré récemment des fonctionnaires du Département d’État nord-américain, a déclaré le fonctionnaire, qui a ajouté que la Maison Blanche a misé sur le fait que la maladie et l’aggravation des difficultés seraient ses alliés d’occasion.
Loin de consacrer les ressources, les talents professionnels et scientifiques qui abondent dans ce pays, et de les orienter pour sauver sa population de la contagion, 'le gouvernement des Etats-Unis s’est proposé de punir ceux qui, avec beaucoup moins de ressources, réussissent à la combattre', a-t-il affirmé.
Fernández a déclaré que, dans le contexte des élections de novembre prochain, la Maison Blanche intensifie la propagande visant à attiser la haine, le ressentiment et les illusions de revanche parmi certains secteurs des étasuniens d’origine cubaine, dont certains tentent de capter les votes.
Pour cela, ils utilisent des fonds millionnaires, a-t-il précisé, ainsi que les réseaux sociaux et les laboratoires de communication qui cherchent à présenter Cuba comme 'un pays non viable, décadent, avec une misère généralisée et méritant des actions toujours plus hostiles'.
Les États-Unis commettent un crime en punissant la population cubaine dans son ensemble avec leurs mesures économiques coercitives, a souligné Fernández, qui a répété que cette nation n’a ni le droit ni l’autorité morale pour vouloir s’ingérer dans les affaires intérieures de l’île