Equateur: l’intégration, véritable chemin pour l’Amérique Latine
Le vice-président équatorien, Jorge Glas, a affirmé aujourd’hui que des initiatives d’intégration en Amérique Latine comme la Communauté d’Etats latino-américains et caribéens (Celac) s’avèrent le chemin pour la véritable libération de nos peuples.
M. Glas, en visite officielle en Chine depuis lundi, a exprimé que ces organisations, comprenant l’Unasur et l’Alternative bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) doivent entamer un dialogue politique avec divers pays, dont les géants du Brics.
En abordant le prochain Sommet de la Celac à La Havane, M. Glas a signalé que les pays de l’Amérique Latine peuvent bel et bien entamer un dialogue géopolitique avec la Chine via cette organisation, d’autant plus que le monde est devenu multipolaire.
Le sommet de la Celac aura lieu dans la capitale cubaine le 28 et 29 janvier, date à laquelle Cuba, président actuel de l’alliance régionale, passera le flambeau au Costa Rica.
Il a souligné que l’Equateur a renforcé pas à pas les relations avec les membres du Brics et qu’il maintient une coopération technique et financière avec la Russie et le Brésil en promouvant les liens avec l’Inde lors de son voyage récent à New Delhi.
Il a précisé que les réserves naturelles les plus importantes au monde se trouvent en Amérique Latine, à savoir le gaz naturelle, le pétrole et les minéraux, mais que ce sont des ressources non- renouvelables.
« L’utilisation optimale de ces ressources, a-t-il remarqué, doivent se traduire dans un processus plus accéléré de développement, du fait que l’Amérique Latine ne peut pas attendre 30 ou 40 ans d’industrialisation, sinon faire recours à l’innovation et la recherche ».
A l’avis du vice-président d’Equateur, ce dialogue politique parmi des latino-américains, la Chine, l’Inde et la Russie apportera des bénéfices aux parties concernées.