L’antiterroriste cubain  Gerardo Hernandez, prisonnier aux Etats-Unis depuis 1998, n’aura pas de droit de visite jusqu'à nouvel ordre dû à une mesure générale appliquée à la population carcérale dans l'établissement pénitentiaire de Victorville, dans lequel il purge sa peine.

C'est ce qu'a déclaré  la coordinatrice du Comité International pour la liberté des Cinq aux Etats-Unis, Alicia Jrapko, par le biais d’un message rendu public ce vendredi par le site web Cubadebate.

Un nombre de familles arrivaient de partout.dans le but de visiter leurs êtres aimés, mères, épouses, fils, pères  qui venaient partager ce jour tout proche du jour de Noël avec le prisonnier, raconte M. Jrapko, qui ét    ait en compagnie du photographe étasunien Bill Hackwell le dernier  21 décembre.

M. Jrapko a critiqué le manque de compassion  de ce système punissant collectivement tous les prisonniers dû à la indiscipline montré par l’un d’entre eux sans se soucier nullement de la tristesse éprouvée par ces enfants qui s’efforçaient de comprendre pourquoi ne pouvaient-ils serrer leurs parents.

Les années se sont écoulées; cela fait plus de 11 ans que Hill et moi, nous visitons  Gerardo (condamné à deux perpétuités plus 15 ans). Ce fut un grand honneur et privilège pour nous; nous savons que des millions de cubains et de milliers d’amis solidaires voudraient avoir ce privilège, exprime  M. Jrapko dans sa lettre.

« Nous n’allons pas nier le sentiment de tristesse qui nous a  impregné, après la visite écourtée, mais comme il nous arrive toujours après chaque visite, et sans avoir encore pu voir Gerardo, nous sommes retournés plus que jamais convaincus du besoin de lutter avec plus de forces pour le retour des Cinq à Cuba, ajoute-t-il.