Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a déclaré ce mercredi que le 7e sommet de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) a été historique car il a donné une continuité à la revitalisation de cette organisation multilatérale.
 
Le chef de la diplomatie cubaine a déclaré qu'il s'agissait d'un événement de compromis, d'unité dans la diversité, de propositions en termes d'attention aux problèmes fondamentaux de la région, tels que le changement climatique, la situation du monde post-Covid-19, le développement, l'exercice des droits de l'homme et la démocratie.
 
Selon des informations de la Présidence de la République de Cuba, le diplomate cubain a considéré que la Déclaration de Buenos Aires et d'autres documents spéciaux approuvés incluaient des références à Cuba avec la dénonciation du blocus américain et l'inclusion de La Havane sur la liste fallacieuse des pays présumés commanditaires du terrorisme.
 
Le ministre a reconnu les différents défis auxquels la Celac a dû faire face au cours de la dernière période, mais il existe actuellement une corrélation politique favorable dans la région, similaire à celle qui a donné lieu à la création de la Celac.
 
Le ministre des Affaires étrangères a estimé qu'un signe de ce renforcement et de cette revitalisation a été également la possibilité d'écouter, dans le cadre du sommet, les dirigeants d'autres pays extérieurs à notre région qui étaient invités à la réunion.
 
À cet égard, il a fait référence aux interventions du président chinois, Xi Jinping, du président du Conseil européen, du représentant du président états-unien Joe Biden, ainsi que des groupes africains.