Chronologie

20/07/1951
  • Ángel CASTRO récupère la propriété de sa ferme, détenue par le mandataire Fidel PINO SANTOS depuis juillet 1933. Fidel prend en charge les démarches et les paiements. La passation est enregistrée par Mario NORMA HECHAVARRÍA, notaire publique et avocat de Santiago.

16/08/1951
  • Décès, après plusieurs tours d’agonie après qu’il s’est tiré une balle dans le ventre à la fin de son programme de radio, du sénateur Eduardo Chibás, qui avait fondé en 1947 le Parti du peuple cubain (Orthodoxes) auquel Fidel était lié sur le plan politique.
28/01/1952
  • Le journal Alerte (Alerta) publie son article "Prío réduit la fonction de nos forces armées".
11/02/1952
  • Son article de dénonciation « J’accuse le Président Prío de conduire le pays à la ruine” a été publié au journal Alerte (Alerta) ».
04/03/1952
  • L’article « Rapport de Fidel CASTRO au Tribunal des Comptes est publié au journal Alerte (Alerta) »

10/03/1952
  • Passe à la clandestinité après le coup d’Etat du général Fulgencio Batista et l’instauration d’une dictature réactionnaire, répressive et étroitement alliée aux USA. Accompagné de Myrta et de leur petit enfant, et de son frère Raúl, il abandonne l’appartement du 511, 23e rue, dans le Vedado, pour celui de sa sœur Lidia. À la tombée du jour, il se réfugie dans une pension de famille, au 1218 rue San Lázaro.
11/03/1952
  • Il se cache dans la maison d’Eva JIMÉNEZ, militante orthodoxe, qui habite dans un appartement intérieur sis Calle 42 No. 1507, entre 15 y 17.

14/03/1952
  • Il écrit l’article « Pas de Révolution, Coup de griffe! », en tant que réponse immédiate au coup militaire du Général Fulgencio BATISTA, publié ensuite, au journal clandestin Le Dénonciateur (El Acusador).

16/03/1952
  • Il se rend au cimetière de Colón, à la tombe d’Eduardo CHIBAS accompagné d’autres militants orthodoxes. Des feuilles volantes ont été distribuées là-bas avec l’article de Fidel « Pas de Révolution, Coup de griffe », imprimés en miméographes par la démarche de Raúl CASTRO, Ñico JIMÉNEZ et Eva JIMÉNEZ. Plusieurs véhicules de police ont fait irruption dans l’endroit.

24/03/1952
  • Il porte plainte contre le Coup d’État de Batista au Tribunal d’Urgence. Il révèle le document à l’opinion publique en communicant : « Si devant cette série de délits incontestables, avoués de trahison et de sédition, personne n’est ni jugée ni punie : Comment ce tribunal pourra juger après un citoyen quelconque et l’accuser de sédition ou de révolte contre ce régime illégal résultant de la trahison impunie ? ».