Il est libéré environ 11h00 du matin, après son arrestation le jour précédent et sa réclusion par la Police Secrète au Castillo del Príncipe (Château du Prince), commandée par Mario SALABARRIA. Il dénonce l’arrestation arbitraire à la presse dans la même porte de la prison. Il subira plusieurs pressions au cours des prochaines semaines pour qu’il quitte la lutte des étudiants.

Un manifeste est signé avec autres dirigeants des étudiants qui rejette les élections des étudiants à l’Université de la Havane et qui accuse de fraude, fulanisme et de violation absolue des principes idéologiques aux membres de la table exécutive.

L’expédition militaire contre Trujillo de Cayo Confites est interceptée par des frégates de la Marine de Guerre de Cuba, en haute mer, à cause des pressions exercées par le dictateur dominicain et le gouvernement des États-Unis. Les membres de l’expédition sont forcés à débarquer au port des Antilles, à l’Est. Fidel évite l’arrestation avec succès et il s’échappe dans un canot de sauvetage avec le dominicain Ramón MEJÍAS DEL CASTILLO (Pichirilo) et autres deux combattants. Ensuite, il nage un trajet de la Baie de Nipe jusqu’à Cayo Saetía. Le gardien de phare du Cayo, Rafael GUZMÁN, l’aide là-bas. Il se met à l’abri pendant quelques heures dans sa maison de Birán.

Il arrive à Manzanillo accompagné de Lionel SOTO, Vice-président de la Fédération d’Étudiants universitaires (FEU) de la Faculté de Philosophie, pour demander, à la délégation des Vétérans de la ville, en représentation de la FEU, le déplacement de la Cloche de La Demajagua vers La Havane pour un acte de protestation contre le gouvernement de corruption de Ramón GRAU. La cloche est transportée à l’Université de La Havane et elle est confiée à la garde du Salon des Héros.