“Les peuples pensent très différemment, les peuples pensent que la seule chose incompatible avec les destinées de l’Amérique latine, c’est la misère, l’exploitation féodale, l’analphabétisme, les salaires de famine, le chômage, la politique de répression contre les masses ouvrières, paysannes et étudiantes, la discrimination de la femme, du Noir, de l’Indien, du métis, l’oppression des oligarchies, le pillage de leurs richesses par les monopoles yankees, l’asphyxie morale de leurs intellectuels et de leurs artistes, la ruine de leurs petits producteurs victimes de la concurrence étrangère, le sous-développement économique, les villages sans chemins, sans hôpitaux, sans logements, sans écoles, sans industries, la soumission à l’impérialisme, la renonciation à la souveraineté nationale et la trahison de la patrie”.
Citas
"La discrimination pour des motifs de race ou de sexe ne pouvait absolument pas disparaître dans une société de classe, dans une société d’exploiteurs et d’exploités. Si les problèmes de discrimination pour des raisons de race ou de sexe ont disparu dans notre société, c’est parce que le fondement de ces deux discriminations, à savoir l’exploitation de l’homme par l’homme, a disparu."
Discours et interventions : À la clôture de la Seconde Réunion plénière nationale de la Fédération des femmes cubaines (FMC) au stade Sandino de Santa Clara, province de Las Villas, le 9 septembre 1966.
"Il devient de plus en plus évident que la femme doit participer à la lutte contre l’exploitation, contre l’impérialisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, le racisme ; bref, à la lutte pour la libération nationale. Mais quand, enfin, l'objectif de la libération nationale a été atteint, les femmes doivent continuer à lutter pour leur propre libération au sein de la société humaine".
“L'impérialisme, le capitalisme, le fascisme, le néo-colonialisme, le racisme, l'exploitation brutale de l'homme par l'homme sous toutes ses formes et sous toutes ses manifestations, touchent à leur déclin dans l'histoire de l'humanité, et leurs serviteurs affolés le savent ; aussi leurs réactions sont-elles toujours plus désespérées, toujours plus hystériques, toujours plus cyniques, toujours plus impuissantes. Cela seul peut expliquer des crimes aussi répugnants et aussi gratuits que celui de la Barbade”.
« Je suis fermement convaincu que l'ordre économique imposé par les pays riches n'est pas seulement cruel, injuste, inhumain, opposé au cours inévitable de l'Histoire, mais qu'il est aussi porteur d'une conception raciste du monde, de la même nature que celle qui a inspiré en Europe le nazisme de l’Holocauste et des camps de concentration. Ces derniers revivent aujourd'hui dans ce qu'on appelle des centres de réfugiés où ceux-ci se « concentrent » de fait à cause de la pauvreté, de la faim et de la violence. Une conception raciste de la même nature que celle qui a inspiré en Afrique le système abominable de l'apartheid.»
“Le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie constituent un phénomène social, culturel et politique, non un instinct naturel des êtres humains ; ils sont les fruits directs des guerres, des conquêtes militaires, de l’asservissement et de l’exploitation individuels ou collectifs des plus faibles par les plus forts tout au long de l’histoire des sociétés humaines."
"Pour des raisons simplement racistes les Afro-américains doivent subir des pires et des plus longues sanctions pénales et au sein de la riche société américaine, ils doivent vivre dans la plus grande pauvreté et ils ont subi les plus misérables conditions de vie".
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