Citas

"Notre patrie ne se refusera jamais à œuvrer en faveur de la paix, à discuter et à résoudre les différends par des négociations, ceci sans renoncer pour autant à un seul atome de sa morale, de sa dignité, de sa souveraineté et de ses principes. Notre patrie ne se refusera pas non plus à coopérer avec des formules qui puissent contribuer à résorber les tensions dans notre région et dans le monde. Nous estimons qu'il est du devoir inéluctable de tous les peuples et de tous les hommes d'État de lutter pour l'avenir et la survie de l'humanité qui n'a jamais été autant menacée de mort. Nous-mêmes avons besoin de paix. La paix signifie pour notre peuple un avenir rayonnant et sûr. Mais la paix ne se conquiert pourtant pas par des indécisions et des concessions devant l'agressivité impérialiste. Toute concession à l’agresseur ne fait que le conforter dans ses visées morbides et ouvre la voie au joug, à l'oppression et à la reddition".

Renvoi au texte original: Oour le Vingt-cinquième Anniversaire de la Révolution, à Santiago de Cuba, le 1er janvier 1984
"La patrie, frères et sœurs, est l’apanage de tous ceux qui sont prêts à se sacrifier pour elle. Elle est autel, non piédestal, come disait : autel où chacun doit déposer en silence et sans alarme le meilleur de soi au bénéfice d’une œuvre collective incontournable, et non estrade ou piédestal où prétendre en vain accumuler des mérites douteux et tardifs à partir de l’intrigue ou de la trahison."
Renvoi au texte original: Réponses aux représentants d’institutions religieuses signataire d’un message au Gouvernement révolutionnaire.

Ce n’est pas une question d’individus. Ça a été un privilège pour beaucoup d’entre nous d’avoir accompagné la Révolution pendant tant d’années. C’est un honneur que nous font les impérialistes quand ils veulent nous chasser de la Révolution, nous expulser de notre patrie, nous faire abandonner nos responsabilités : ils savent, en effet, qu’avec nous, pas question de compromission indigne. Mais ils se trompent ! Peu importe qui est ici : derrière ceux qui sont ici pour le moment, d’autres comme vous viendront, qui seront pareils ou meilleurs que nous ! Ils peuvent nous liquider un par un, mais il faudra qu’ils nous liquident jusqu’au dernier, et ce dernier, jusqu’au dernier tronc, jusqu’au dernier fusil, comme disait Martí : en plein combat !

Renvoi au texte original: À la remise de la Déclaration des mambis du XXe siècle, au monument de José Martí, La Havane, le 15 mars 1997.
"Merci pour venir en renfort dans cette bataille difficile que nous livrons aujourd’hui afin de sauver les idées pour lesquelles tu as tant lutté, afin de sauver la Révolution, la patrie et les conquêtes du socialisme, la partie réalisée des grands rêves que tu as nourris !"
Renvoi au texte original: Trentième anniversaire de la mort au combat d’Ernesto Che Guevara et de ses compagnons (inhumation de leurs restes), au Mémorial de Santa Clara.

“Aujourd'hui, les idéaux sont plus élevés. Nous luttions avant pour notre pays; aujourd'hui, nous luttons pour le monde pour deux raisons. Premièrement, parce que nous avons pris conscience d'humanité, comme Marti l'exprimait d'une manière si belle dans cette phrase : «La patrie c'est l'humanité». Deuxièmement, parce que nous avons acquis ces concepts à partir de notre éducation politique, révolutionnaire, martinienne, marxiste, léniniste, socialiste.”

Renvoi au texte original: DISCOURS PRONONCÉ POUR LE QUARANTE-CINQUIÈME ANNIVERSAIRE DE L'ATTAQUE DES CASERNES MONCADA ET CARLOS MANUEL DE CÉSPEDES, 26 juillet 1998

“Ne vous laissez pas confondre, ne vous laissez jamais tromper par personne. C'est notre espoir : que ce pays ne recule jamais, que toute la dignité et la gloire que nous avons obtenues ne soient jamais détruites. C'est notre engagement et c'est notre serment devant nos martyrs glorieux, devant nos morts héroïques.”

Renvoi au texte original: DISCOURS PRONONCÉ POUR LE QUARANTE-CINQUIÈME ANNIVERSAIRE DE L'ATTAQUE DES CASERNES MONCADA ET CARLOS MANUEL DE CÉSPEDES, 26 juillet 1998

"(...) réclamons -et ce pour quoi nous devons lutter-, c’est pour que la mondialisation inévitable qui se développe aujourd’hui en vertu d’une loi de l’Histoire, soit la mondialisation de la fraternité et de la coopération entre tous les peuples, de la globalisation du développement durable, de la distribution juste et de la mise en valeur rationnelle des abondantes richesses matérielles et spirituelles, que l’Homme est capable de créer avec ses mains et son intelligence, condition indispensable pour l’avènement de la patrie commune inéluctable d’une Humanité qui peut et doit perdurer".

Renvoi au texte original: DISCOURS PRONONCÉ PAR FIDEL CASTRO À LA RÉUNION DES CHEFS D’ÉTAT OU DE GOUVERNEMENT DU CARIFORUM, Saint-Domingue (République dominicaine), 21 août 1998