Citas

"Nous lutterons contre cette loi infâme, cette loi infâme et criminelle. Nous n'arrêterons que lorsqu'elle sera abrogée. Ce n'est qu'ainsi que nous serons sûrs que des milliers d'enfants innocents ne seront pas déracinés illégalement de leur patrie, de leur école, privés de leur identité et soumis à des risques mortels ou à la mort. Même si cela nous fait mal, la Révolution respectera comme quelque chose de sacré le droit de nos citoyens à l'autorité paternelle, leur droit de partir avec leurs enfants dans d'autres pays par des voies légales et sûres, le droit de choisir une autre identité, une autre éducation, une autre culture, un autre drapeau".

Renvoi au texte original: Allocution à la tribune ouverte de la jeunesse et des étudiants qui a servi de clotûre au Septième Congrès de la Fédération des femmes cubaines, au Palais des congrès de La Havane, 8 mars 2000
Révolution, cela veut dire avoir le sens du moment historique ; cela veut dire changer tout ce qui doit être changé ; cela veut dire l'égalité et la liberté pleines ; cela veut dire être traité soi-même et traiter autrui comme un être humain ; cela veut dire nous libérer par nous-mêmes et par nos propres efforts ; cela veut dire défier de puissantes forces dominantes dans l'arène sociale et nationale et au-dehors ; cela veut dire défendre des valeurs auxquelles on croit au prix de n'importe quel sacrifice ; cela veut dire modestie, désintéressement, altruisme, solidarité et héroïsme ; cela veut dire lutter avec audace, intelligence et réalisme ; cela veut dire ne jamais mentir, ne jamais violer des principes moraux ; cela veut dire conviction profonde qu'il n'existe pas de force au monde capable d'écraser la force de la vérité et des idées. Révolution, cela veut dire unité, cela veut dire indépendance, cela veut dire lutter pour nos rêves de justice en faveur de Cuba et en faveur du monde, qui est la base de notre patriotisme, de notre socialisme et de notre internationalisme.
Renvoi au texte original: Discours prononcé par le Président de la République de Cuba Fidel Castro Ruz, à la Tribune ouverte de la jeunesse, des étudiants et des travailleurs à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, Place de la Révolution, Premier mai 2000

“aucune condition n'est admissible quand les principes inaliénables de notre patrie sont en jeu. L'organisation politique d'une nation souveraine ne saurait être soumise à des conditions. Cuba ne négocie avec sa Révolution, pas plus qu'elle ne la brade : elle a coûté trop de sacrifices et de sang à bien de ses enfants.”

Renvoi au texte original: CUBA NE NEGOCIE AVEC SA REVOLUTION, PAS PLUS QU'ELLE NE LA BRADE : ELLE A COUTE TROP DE SACRIFICES ET DE SANG À BIEN DE SES ENFANTS, Le 22 juin 2000

“Peu nous importe quel sera le prochain chef du gouvernement de la superpuissance qui a imposé au monde son système de pouvoir hégémonique et dominant. Aucun de ceux qui briguent ce poste ne nous inspire la moindre confiance. Du moins, qu'ils ne perdent pas leur temps à des déclarations et à des promesses contre Cuba dans le seul but d'obtenir le vote d'une poignée d'apatrides qui ont même osé fouler au pied et brûler le drapeau nord-américain. Quel que soit le nouveau président des Etats-Unis, qu'il sache que Cuba est là et bien là, et qu'elle sera là, forte de ses idées, de son exemple et de la rébellion irrépressible de son peuple”.

Renvoi au texte original: Mensaje a la Tribuna Abierta de Manzanillo, donde participaron más de 300 mil orientales. 1 de julio de 2000

"Depuis le  1er janvier 1959, Cuba est libre et elle le restera à jamais.  Sa capacité de lutte  et de résistance, sa profonde culture politique, la conscience et le courage de son peuple prouvent que la Révolution cubaine, forte de son œuvre de justice et de ses nobles objectifs, a créé un esprit de solidarité et d’héroïsme tel et  si profondément enraciné dans le cœur de la patrie qu’elle est devenue invincible."

Renvoi au texte original: Tribune ouverte de Manzanillo, à laquelle ont participé plus de 300 000 habitants des provinces de l'Est

"Sans parler de bien d'autres événements inoubliables. Pourtant, à aucun de ces moments de nos luttes, je n'ai senti autant d'émotion que lorsque la porte du petit avion qui les ramenait des Etats-Unis au terme de tant de mois de bataille incessante, s’est ouverte et que j'ai vu apparaître, le 28 juin à 19 h 53, les silhouettes de Juan Miguel et d'Elián. Un petit enfant et un modeste père cubain que peu de gens connaissaient à peine quelques mois plus tôt rentraient convertis en d'immenses symboles moraux de notre patrie!"

Renvoi au texte original: EN DÉCORANT JUAN MIGUEL GONZÁLEZ DE L'ORDRE CARLOS MANUEL DE CÉSPEDES, 5 juillet 2000

"Pour sauver la vie d'Elián, Juan Miguel était prêt à donner la sienne et à risquer celle de sa femme et de son autre fils. Mais il n'a jamais été disposé à acheter le retour de cet enfant qu'il aime tant par la trahison de sa patrie. Sa conduite l'a couvert de gloire et a forcé à jamais l'admiration de son peuple".

Renvoi au texte original: EN DÉCORANT JUAN MIGUEL GONZÁLEZ DE L'ORDRE CARLOS MANUEL DE CÉSPEDES, 5 juillet 2000