"Nous lutterons contre cette loi infâme, cette loi infâme et criminelle. Nous n'arrêterons que lorsqu'elle sera abrogée. Ce n'est qu'ainsi que nous serons sûrs que des milliers d'enfants innocents ne seront pas déracinés illégalement de leur patrie, de leur école, privés de leur identité et soumis à des risques mortels ou à la mort. Même si cela nous fait mal, la Révolution respectera comme quelque chose de sacré le droit de nos citoyens à l'autorité paternelle, leur droit de partir avec leurs enfants dans d'autres pays par des voies légales et sûres, le droit de choisir une autre identité, une autre éducation, une autre culture, un autre drapeau".
Citas
“aucune condition n'est admissible quand les principes inaliénables de notre patrie sont en jeu. L'organisation politique d'une nation souveraine ne saurait être soumise à des conditions. Cuba ne négocie avec sa Révolution, pas plus qu'elle ne la brade : elle a coûté trop de sacrifices et de sang à bien de ses enfants.”
“Peu nous importe quel sera le prochain chef du gouvernement de la superpuissance qui a imposé au monde son système de pouvoir hégémonique et dominant. Aucun de ceux qui briguent ce poste ne nous inspire la moindre confiance. Du moins, qu'ils ne perdent pas leur temps à des déclarations et à des promesses contre Cuba dans le seul but d'obtenir le vote d'une poignée d'apatrides qui ont même osé fouler au pied et brûler le drapeau nord-américain. Quel que soit le nouveau président des Etats-Unis, qu'il sache que Cuba est là et bien là, et qu'elle sera là, forte de ses idées, de son exemple et de la rébellion irrépressible de son peuple”.
"Depuis le 1er janvier 1959, Cuba est libre et elle le restera à jamais. Sa capacité de lutte et de résistance, sa profonde culture politique, la conscience et le courage de son peuple prouvent que la Révolution cubaine, forte de son œuvre de justice et de ses nobles objectifs, a créé un esprit de solidarité et d’héroïsme tel et si profondément enraciné dans le cœur de la patrie qu’elle est devenue invincible."
"Sans parler de bien d'autres événements inoubliables. Pourtant, à aucun de ces moments de nos luttes, je n'ai senti autant d'émotion que lorsque la porte du petit avion qui les ramenait des Etats-Unis au terme de tant de mois de bataille incessante, s’est ouverte et que j'ai vu apparaître, le 28 juin à 19 h 53, les silhouettes de Juan Miguel et d'Elián. Un petit enfant et un modeste père cubain que peu de gens connaissaient à peine quelques mois plus tôt rentraient convertis en d'immenses symboles moraux de notre patrie!"
"Pour sauver la vie d'Elián, Juan Miguel était prêt à donner la sienne et à risquer celle de sa femme et de son autre fils. Mais il n'a jamais été disposé à acheter le retour de cet enfant qu'il aime tant par la trahison de sa patrie. Sa conduite l'a couvert de gloire et a forcé à jamais l'admiration de son peuple".
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