“L'impérialisme, le capitalisme, le fascisme, le néo-colonialisme, le racisme, l'exploitation brutale de l'homme par l'homme sous toutes ses formes et sous toutes ses manifestations, touchent à leur déclin dans l'histoire de l'humanité, et leurs serviteurs affolés le savent ; aussi leurs réactions sont-elles toujours plus désespérées, toujours plus hystériques, toujours plus cyniques, toujours plus impuissantes. Cela seul peut expliquer des crimes aussi répugnants et aussi gratuits que celui de la Barbade”.
Citas
“Il y a pourtant une possibilité pour les peuples de se remettre d'une douleur aussi profonde. Il y a un châtiment, pour les contre-révolutionnaires, pire que tous les autres châtiments, c'est la Révolution elle-même, ses efforts, ses acquis, sa marche victorieuse. Le pire châtiment pour les criminels, c'est quand le crime quils pensaient utiliser comme une arme pour décourager le peuple, pour faire peur au peuple, se transforme en énergie pour le peuple, en force pour le peuple et que le courage du peuple se multiplie. Il existe un châtiment auquel ils ne se résigneront jamais : la défaite de leurs idées”.
“Mais ce qui est peut être plus répugnant et plus douloureux dans des faits comme celui que nous évoquons aujourd’hui, c’est que si, au début, ils tuaient pour empêcher la Révolution, il est presque certain maintenant que le crime de la Barbade a été commis pour se venger d'une Révolution qu'ils n'ont plus aucun espoir d'empêcher”.
L’autre conception appartient à ceux qui prétendent nous pénétrer, nous ramollir, créer toute sorte d’organisations contre-révolutionnaires et déstabiliser le pays quelles que soient les conséquences. Il existe toute une théorie élaborée avec un programme conçu à cet égard. Ces derniers veulent exercer leur influence par le biais de larges échanges avec différents secteurs qu’ils considèrent perméables, en allouant des bourses fouillées et en nous éblouissant avec leurs institutions millionnaires, leurs technologies, leurs centres de recherche sociale. Ils n’autorisent pas les Nord-américains à voyager, à connaître ou à se reposer à Cuba, mais ils sont en état d’envoyer aux universités des sociologues, des philosophes, des historiens, des cubanologues, des professeurs d’anglais et d’autres savants pour nous «illustrer». Mais bien-sûr, pour rien au monde ils enverraient un professeur de cybernétique, d’informatique ou des branches de la technologie n’ayant rien à voir avec l’idéologie et dont notre pays pourrait s’en servir en quelque sorte. C’est-à-dire, le dénommé Couloir 2 de la loi Torricelli. Ce sont eux qui cherchent à nous détruire de l’intérieur.
Il y a pas mal de Nord-américains précieux et nobles dans tous les domaines, y compris des hommes d’affaires, qui ne partagent aucune de ces conceptions.
Entre-temps, depuis le territoire des États-Unis –et c’est quelque chose de très grave— ils se sont mis à organiser et à travailler activement et de manière assez éhontée en vue de l’orchestration et de l’exécution d’actes de terrorisme à l’encontre du peuple et de secteurs vitaux de l’économie, et se sont plongés frénétiquement dans de nouveaux plans d’attentat contre les dirigeants de la Révolution. La nommée Fondation nationale cubano-américaine constitue le centre fondamental de telles actions. Il est absolument impossible que la C.I.A. et le FBI ne soient pas au courant de ces plans, quand on suppose qu’ils aient pénétré ces organisations dont beaucoup de leurs membres étaient en rapport avec eux.
De nos jours, avec l’ouverture de notre pays au tourisme et la possibilité de voyager dans les deux sens entre Cuba et les États-Unis, ces plans sont facilités, et l’introduction de moyens par différentes voies afin de les mener à bien devient plus faisable.
Nos corps de sécurité sont sur leurs gardes en ce qui concerne ces activités et ils travaillent à la prévention de tels faits.
Nous ne parlons pas sans preuves, nous l’avons averti à temps et espérons que personne ne regrette après la rigueur des lois révolutionnaires au moment de punir ces crimes, ni tente d’en appeler à la générosité de la Révolution.
Il faut y ajouter le fait de l’incitation, depuis le territoire des États-Unis, à la réalisation de sabotages, d’activités contre l’économie et d’assassinats de dirigeants politiques pendant plus de mille heures d’émissions radio par semaine.
Il est absolument honteux, suite au crime brutal d’Oklahoma, le fait d’organiser et de tenter de perpétrer des actes de terrorisme contre Cuba depuis les États-Unis.
Ce que je viens de dire jusqu’ici donne une idée d’à quel point notre lutte est et sera ardue. Par ailleurs, il faut tenir compte du fait que ce pays vit un processus électoral et les éléments d’extrême droite qui contrôlent aujourd’hui la majorité au Congrès des États-Unis aspirent non seulement à balayer les mesures sociales apparues au temps de Roosevelt, mais aussi à s’emparer du gouvernement états-unien avec toutes les conséquences que cela pourrait entraîner pour le monde.
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