La mondialisation, corsetée dans la camisole de force du néo-libéralisme, tend à ce titre à mondialiser, non le développement, mais la pauvreté ; non le respect de la souveraineté de nos États, mais sa violation ; non la solidarité entre les peuples, mais le « sauve qui peut » au milieu de la concurrence déloyale sur le marché.
Citas
Nous nous battons pour les droits les plus sacrés des pays pauvres, mais aussi pour le salut de ce premier monde, incapable de préserver l’existence de l’espèce humaine, de se gouverner lui-même au milieu de ses contradictions et de ses intérêts égoïstes, encore moins de gouverner le monde.
"Le monde riche doit annuler la dette extérieure et allouer de nouveaux prêts bonifiés pour financer le développement. Les offres traditionnelles d'aides, toujours maigres et souvent ridicules; sont insuffisantes ou irréalisables."
Unissons-nous dès lors aux exclus de toujours pour fonder un ordre mondial juste, équitable et durable. Préservons les Nations Unies et mettons-les au service des peuples. Défendons la paix. Luttons pour nos droits, conscients que nous n’obtiendrons rien gratis.
Si l’on veut donner un répit à l’humanité et laisser une chance à la science et à la douteuse sagesse des décideurs, on ne peut pour autant priver d’aliments les deux tiers des habitants de la planète.
"La crise actuelle et les mesures brutales de l’administration étasunienne en vue de se sauver se traduiront par plus d’inflation, plus de dévaluation des monnaies nationales, plus de pertes douloureuses sur les marchés, plus de chute des cours des marchandises d’exportation, plus d’échange inégal. Mais elles apporteront aussi aux peuples plus de connaissances de la vérité, plus de conscience, plus de rébellion et plus de révolutions".
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